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Les habitants de Gao se sont cloîtrés chez eux où se sont mis à l'abri derrière des murs alors que retentissait le fracas des armes dans les rues de Gao.
Les hélicoptères français qui survolaient la zone ont tiré sur les rebelles, armés de fusils d'assaut AK-47 et de lance-roquettes, qui s'étaient faufilés dans le secteur du marché central et s'étaient cachés dans un commissariat, ont rapporté des responsables français et maliens.
Ces combats à Gao font craindre que les islamistes chassés du Nord du Mali par l'intervention française le 11 janvier n'optent désormais pour des combats de type guérilla ou pour des attentats suicide pour tenter de reprendre position.
L'armée malienne étant insuffisamment équipée pour sécuriser les zones reprises aux insurgés, de vastes zones à l'arrière des lignes françaises, semble désormais vulnérable à des opérations de guérilla.
Selon Abdoul Abdoulaye Sidibe, un parlementaire malien de Gao, les rebelles qui se sont faufilés dans Gao sont membres du Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) qui tenait la ville jusqu'à sa libération par les forces françaises le mois dernier. Le Mujao est une faction dissidente d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui, avec le groupe malien Ansar Dine, a occupé les principales villes du Nord malien à partir du printemps 2012 et jusqu'à leur éviction par l'armée française.
Des poches de rébellion existent toujours dans les zones désertes entre les grandes villes du Nord du Mali, soulignent les forces françaises et maliennes.
Vendredi, les forces françaises s’étaient emparées de Tessalit, près de la frontière algérienne. A partir de là, les Français, appuyés par un millier de militaires tchadiens dans la région de Kidal, doivent mener des patrouilles dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas où se cachent les islamistes qui ont réussi à s'échapper. C'est dans cette zone qu'ils détiendraient aussi sept otages français capturés au Sahel.