Basketball : Les gros calibres ne lâchent pas le morceau

Cette quinzième journée du championnat national de la première division de la saison régulière est la dernière ligne droite  confirmant  la supériorité des équipes qui se sont distinguées depuis le début de la saison  à savoir le MAS, l’ASS, l’IRT, l’ASE, le FUS, le Raja, le CRA et la révélation de la saison le Sport Plazza de Casablanca. On peut d’ores et déjà conclure que le G8 qui jouera les play-off ce sont bien les équipes  citées plus haut.
Néanmoins cela n’enlève en rien à la compétition son attrait puisque chaque rencontre a son importance tout aussi bien pour les équipes qui seront qualifiées à la deuxième phase que pour celles appelées à jouer les barrages play-out ou la relégation à la division inférieure.
Le coup de théâtre de cette journée vient de la ville d’Agadir. Pour rappel, après la non homologation de la salle municipale d’Essaouira, l’ASE reçoit dans celle  de l’Inbiaât d’Agadir en attendant l’achèvement  des travaux. Une fois que les deux équipes ont effectué le voyage à Agadir avec les arbitres et les referes de la table de marque l’aire du terrain était inondée par la pluie qui s’est abattue sur Agadir depuis le début de la semaine dernière. Le manque d’entretien ou de négligence du niveau de l’étanchéité a endommagé une grande partie de la salle y compris les tribunes. Ce qui a obligé les deux équipes et les officiels à rebrousser chemin avec une grosse déception de la part des responsables de la salle qui n’ont pas averti la FRMBB et la télévision Arryadia car le match était programmé en direct.
Selon la réglementation, le match sera rejoué à Tanger et l’ASE prendra en charge les frais de l’aller et retour et de l’arbitrage. A moins que la fédération ne soit indulgente en trouvant une solution qui arrange les deux parties puisque l’ASE  hôte à Agadir n’est pas responsable de ce  dysfonctionnement.
 Le match au sommet c’est bien celui qui a eu lieu à Fès entre le MAS local et le Sport Plazza dans la salle du 11 janvier. Il a fallu toute les techniques des coéquipiers de Matar N’Baye et des erreurs de positions des Plazzérois de la dernière minute pour que les Fassis coiffent le SP sur le poteau. D’entrée de jeu, les hommes du coach Hachad (SP) ont décidé d’asphyxier leurs adversaires du jour par un jeu rapide qui a désorienté les Canaris. En atteste le score des différents quarts-temps (15-19), (32-30), (52-51) et 74-6 7 au coup de sifflet final.
Durant toute la partie, le coach Hachad multiplie les attaques, variant les combinaisons. Les hommes de Faïd Bilal ne savaient plus où donner  de la tête.  Heureusement que Matar N’Baye, Omar Masrour sont sortis de leur torpeur pour laisser le MAS dans le match.
Mais à quelques minutes de la fin du match, Serges Fabrice, parmi les meilleurs sur le terrain, a dû quitter le terrain suite à une blessure grave de la clavicule. Ce qui a nécessité son transfert à la clinique pour lui prodiguer les soins appropriés. Bon rétablissement à ce gentil garçon. Depuis lors, les Massaouis ont suivi la cadence du Plazza  pour arracher au décompte final une victoire bonne pour le moral surtout que le MAS est qualifié aux demi-finales de la Coupe.
L’ASS de son côté n’a trouvé aucune difficulté face à la pauvre équipe du Tihad Sportif de Casablanca (TSC). Le score à l’américaine de 116/63 en dit long sur la force de l’ASS cette saison. Les hommes de Peja Dasic doivent confirmer cette victoire la semaine prochaine à Casablanca face au SP lors de la demi-finale aller.
Le FUS quant à lui a vaincu et convaincu qu’il est bien sur la pente ascendante et qu’il dira sans aucun doute son mot lors des play-offs.
Le RCA malgré sa pléiade de bons joueurs entre autres, Arnaud, Lotfi, n’ont pu profiter de l’encouragement du public et du terrain pour s’incliner sur le score de 63/78.
Dans la salle du Complexe sportif Mohammed V, le Raja a souffert devant la lanterne rouge de l’IRAN avant de plier le match à son actif sur le score très serré de 70/64. « Le Raja n’est plus le club qu’on connaît, c’est le moins que l’on puisse dire en attendant des jours meilleurs », a déclaré un ancien dirigeant des Verts.