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Dans une intervention d’une heure largement consacrée aux questions intérieures, le dirigeant démocrate a aussi confirmé le retour de la moitié du contingent américain d’Afghanistan d’ici un an, souhaité discuter d’une réduction des arsenaux nucléaires avec la Russie et annoncé le lancement de négociations sur une zone de libre-échange avec l’Union européenne.
Les républicains, par la voix de l’étoile montante Marco Rubio, ont, sans surprise, renouvelé leurs accusations contre «l’obsession du président pour les hausses d’impôts» qui «ne créeront pas d’emplois».
Le grand moment d’émotion de la soirée s’est produit lorsque M. Obama a appelé avec passion le Congrès à renforcer la réglementation des armes à feu dans la foulée du massacre d’écoliers à Newtown (Connecticut, nord-est) en décembre.
Plusieurs élus démocrates avaient invité des familles de victimes de fusillades à assister au discours, salué par une ovation de 30 secondes.
Obama a, en outre, défendu une remise à plat du système d’immigration et appelé les élus à légiférer «rapidement pour protéger les générations futures» du réchauffement climatique, faute de quoi, il a promis d’agir par la voie réglementaire.
Sur le plan extérieur, M. Obama a promis une «action ferme» face aux «provocations» de la Corée du Nord et exhorté les dirigeants iraniens à sortir par la voie diplomatique de la crise provoquée par leur programme nucléaire controversé. Toujours à ce propos, il a dit vouloir négocier avec la Russie une réduction supplémentaire de l’arsenal des deux pays. Militairement il a énoncé l’objectif de rapatrier d’Afghanistan dans les 12 mois à venir plus de la moitié des 66.000 soldats américains déployés sur place.
M. Obama a enfin annoncé le lancement des négociations entre les Etats-Unis et l’U.E visant à instaurer une des plus importantes zones de libre-échange dans le monde.