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"Cette réunion a pour objectif de préserver l’activité de relais assurée par les banques marocaines en Europe", a expliqué M. Jouahri lors du point de presse tenu à l'issue de la 2ème réunion trimestrielle de 2025 du Conseil de BAM.
Cet accord, une fois validé par la Commission européenne, devrait ouvrir la voie à des discussions avec d’autres pays européens concernés, notamment l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Italie, et ce afin de permettre aux banques marocaines de poursuivre leurs activités au bénéfice des Marocains résidant à l’étranger et de leurs familles au Maroc, a-t-il soutenu.
Et de rappeler qu’une task-force regroupant le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, le ministère de l’Economie et des Finances, la Banque centrale et les banques marocaines a été mise en place pour défendre les intérêts nationaux, rapporte la MAP.
Cette cellule a multiplié les échanges avec la Commission européenne, notamment avec la direction en charge du dossier, et engagé un dialogue approfondi avec le Trésor français, aboutissant à une meilleure compréhension des enjeux de cette activité stratégique pour le Maroc, en particulier pour sa balance des paiements, a-t-il fait savoir.
Dans ce sillage, M. Jouahri a précisé que les prévisions relatives aux transferts des Marocains résidant à l’étranger intègrent une légère baisse en 2025, suivie d’une reprise en 2026, dans la perspective qu’à cette échéance, l’ensemble de la procédure, des clarifications et des ajustements liés à cette activité de relais soit finalisé.
Tenant compte de l’évolution de l’inflation à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix à moyen terme, de la nette accélération de la croissance non agricole et de l’ancrage des anticipations, le Conseil avait décidé, au regard des fortes incertitudes qui entourent les perspectives, de maintenir le taux directeur inchangé à 2,25%.
Le Conseil continuera de suivre de près la transmission de ses baisses récentes de ce taux, notamment vers les conditions de financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), et de fonder ses décisions futures sur la base des données les plus actualisées.