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M. Ban rencontrera mercredi le président chinois, Xi Jinping, et, jeudi, son Premier ministre Li Keqiang, ainsi que des responsables de la diplomatie chinoise, a indiqué Martin Nesirky dans un communiqué. Ban Ki-moon «prévoit de discuter d’un large éventail de problèmes relevant de la paix et de la sécurité, comme la situation dans la péninsule coréenne, le Mali et la Syrie», a ajouté le porte-parole. Le secrétaire général de l’ONU rencontrera également le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ainsi que son prédécesseur, Yang Jiechi, membre du Conseil d’Etat (gouvernement), a indiqué de son côté mardi la porte-parole de la diplomatie chinoise Hua Chunying.
«Les deux parties échangeront leurs vues sur les questions internationales et intérieures d’intérêt commun», a-t-elle déclaré.
Selon des diplomates de l’ONU, Syrie et Corée du Nord domineront l’agenda des entretiens. «M. Ban a adopté une ligne dure sur la Syrie alors que la Chine s’est jointe à la Russie» pour bloquer à trois reprises des résolutions occidentales contre le régime de Bachar Al-Assad au Conseil de sécurité, a souligné un diplomate du Conseil. «La Corée du Nord est aussi un problème urgent pour tout le monde», a-t-il ajouté.
La Chine est créditée d’une ligne plus ferme à l’égard de son allié nord-coréen, qui fait l’objet de sanctions de l’ONU pour son programme nucléaire, votées par Pékin au Conseil de sécurité.
La venue de M. Ban coïncide avec les entretiens prévus mercredi à Pékin du vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zhang Yesui, avec le diplomate nord-coréen Kim Gye-kwan, qui a longtemps dirigé les négociations de son pays avec la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Russie et la Corée du Sud sur son programme nucléaire.