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Les analystes estiment que les émissions de CO2 liées à l'énergie ont crû de 3,4% de 2017 à 2018, ce qui serait l'augmentation la plus forte observée depuis 2010 aux Etats-Unis. L'estimation a été réalisée à partir de statistiques énergétiques du gouvernement américain et d'autres données publiques et privées sur la consommation de pétrole et la génération d'électricité portant sur les huit ou neuf premiers mois de l'année.
Le charbon a continué à perdre de la vitesse, l'année 2018 devant marquer un record pour le nombre de fermetures de centrales au charbon, selon l'étude.
Mais c'est le gaz naturel qui le remplace dans la majorité des cas, et non des éoliennes ou des centrales solaires. Le gaz naturel émet moins de gaz à effet de serre que le charbon lorsqu'il est brûlé, mais il a nourri majoritairement la hausse de la demande en électricité de l'an dernier, battant le solaire et l'éolien.
Les carburants consommés par le secteur des transports restent pour la troisième année consécutive la première source de rejet de CO2 dans l'atmosphère aux Etats-Unis. Les émissions ont augmenté à cause du transport routier et des avions. La pollution en CO2 des voitures individuelles a été stable par rapport à 2017.
Ce rapport couvre les émissions de CO2 liées à l'énergie, ce qui représente environ les trois quarts du total des gaz à effet de serre aux Etats-Unis (par exemple, le méthane est un autre gaz contribuant au réchauffement de la planète). Les statistiques officielles totales ne seront publiées qu'en 2020 par l'Agence américaine de protection de l'environnement.
La tendance est néanmoins claire: "Les Etats-Unis étaient déjà en retard pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. L'écart est encore plus grand au début de 2019", écrivent les auteurs de l'étude.