Quand un mauvais exemple est perçu de manière positive, alors il faudrait s’attendre à d’autres dérives. L’on garde tous en mémoire l’acte «hooligan» du jeune supporter qui avait envahi la pelouse du complexe de Fès lors du match Maroc-Cameroun pour le compte des éliminatoires jumelées de la Coupe d’Afrique des nations et du Mondial 2010. Ce jeune, sans gêne aucune, avait semé la pagaille en voulant scorer à la place d’une ligne d’attaque marocaine amorphe. Un acte qui fut, hélas, salué par plusieurs d’entre nous au lieu d’être vivement condamné.
Certes, il y a eu bien avant cet envahissement de pelouse bien d’autres cas, mais celui de Fès a été pris comme modèle à suivre. Et le tout dernier match comptant pour le championnat national de première division de football entre le Moghreb de Fès et le Kawkab de Marrakech, disputé samedi dans ce même complexe de Fès, a été marqué par de nombreuses invasions d’aire
de jeu.
Parler de comportement indigne de supporters, c’est trop dire, du fait que ces fauteurs de troubles sont en grande majorité des adolescents ou de jeunes agissant apparemment sous l’effet de substances hallucinogènes. S’il y a des parties à charger, ce seront les services d’ordre et les associations de supporters, tenus respectivement de veiller sur la bonne organisation et l’encadrement du public.
C’est vrai que jusqu’à présent, il y a toujours eu plus de peur que de mal. Sauf que ça risque de se gâter dans nos stades, l’un de ses jours pour que les parties concernées daignent enfin se rendre compte de la gravité des choses. Chez nous, il faut bien que ça touche vraiment le fond pour se pencher sur ce problème qui mine le football national depuis un sacré bout de temps.
Certes, il y a eu bien avant cet envahissement de pelouse bien d’autres cas, mais celui de Fès a été pris comme modèle à suivre. Et le tout dernier match comptant pour le championnat national de première division de football entre le Moghreb de Fès et le Kawkab de Marrakech, disputé samedi dans ce même complexe de Fès, a été marqué par de nombreuses invasions d’aire
de jeu.
Parler de comportement indigne de supporters, c’est trop dire, du fait que ces fauteurs de troubles sont en grande majorité des adolescents ou de jeunes agissant apparemment sous l’effet de substances hallucinogènes. S’il y a des parties à charger, ce seront les services d’ordre et les associations de supporters, tenus respectivement de veiller sur la bonne organisation et l’encadrement du public.
C’est vrai que jusqu’à présent, il y a toujours eu plus de peur que de mal. Sauf que ça risque de se gâter dans nos stades, l’un de ses jours pour que les parties concernées daignent enfin se rendre compte de la gravité des choses. Chez nous, il faut bien que ça touche vraiment le fond pour se pencher sur ce problème qui mine le football national depuis un sacré bout de temps.
Le WAC hérite de gros morceaux au Mondial des clubs
