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Selon la même source, Tlemcen, ville frontalière du Maroc, arrive en tête des cités qui attirent ces clandestins puisqu'elle a enregistré le plus grand nombre d'arrestations pour immigration clandestine cette année, avec 721 cas enregistrés, dépassant ainsi Tamanrasset, qui a toujours été en tête du classement des wilayas les plus touchées par le phénomène.
La majorité de ces clandestins est constituée d'artisans qui travaillent dans le bâtiment au profit des notables de la région Ouest (Maghnia, Tlemcen, Oran…), affirme El Watan.
Pour Redda Boubeker, président de l'Association marocaine pour la citoyenneté des deux rives (AMCDR), le phénomène de l'immigration clandestine des Marocains vers l'Algérie existe bel et bien mais il est difficile d'infirmer ou de confirmer les chiffres avancés par le quotidien algérien. Selon lui, il faut différencier deux catégories d'immigrés : «Ceux qui choisissent l'Algérie comme un passage vers l'Europe et ceux qui veulent travailler et s'installer là-bas ».
D'après notre source, pour la première catégorie d'immigrés, le choix de cette destination est motivé par des considérations matérielles. En effet, nombre de ces clandestins estiment que l'immigration vers l'Europe à partir de l'Algérie revient moins cher. «Mais, il n'y a pas que ces motivations financières. Il y a également le fait de pouvoir se procurer des documents officiels algériens notamment la carte d'identité ou la carte de résident qui peuvent faciliter beaucoup la tâche à ces prétendants à l'immigration illégale », nous a précisé notre source en rappelant que « les autorités espagnoles ou françaises sont souvent plus tolérantes envers les clandestins disposant de documents d'identité algériens ».
Le président de l'AMCDR estime que la proximité géographique, culturelle et linguistique entre les deux pays ainsi que l'existence de liens de sang et de mariage encouragent davantage cette immigration illégale.
Concernant la deuxième catégorie, Redda Boubeker nous a indiqué qu'il s'agit d'une main-d'œuvre travaillant dans le bâtiment, notamment dans les granitos, la maçonnerie, le plâtre et la peinture. Elle est fortement demandée par les entrepreneurs algériens vu la qualité de son travail et son faible coût. «Les Algériens reprochent souvent à leur main-d'œuvre sa mauvaise qualité et sa médiocrité», nous a confié notre source tout en précisant que la main-d'œuvre marocaine préfère s'installer dans l'Ouest de l'Algérie et dépasse rarement les frontières de la capitale du pays.