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«Ce jour, samedi 2 mars 2013, à 12h00, les forces armées tchadiennes en intervention au Mali (...) ont totalement détruit la principale base des djihadistes et narcoterroristes dans le massif de l’Adrar des Ifoghas», a dit le général Zacharia Gobongué à la télévision tchadienne.
«Le bilan provisoire des combats s’établit comme suit : plusieurs terroristes tués, dont leur chef Mokhtar Belmokhtar, dit «le Borgne», soixante véhicules en bon état de fonctionnement récupérés, divers matériels de guerre, notamment du matériel électronique, récupérés. Le ratissage se poursuit à la recherche des fugitifs», a-t-il conclu.
A Paris, la mort de Belmokhtar n’a pu être confirmée. «Pour l’instant le ministère de la Défense ne peut pas confirmer cet élément», a dit un porte-parole. Le ministère des Affaires étrangères a également dit n’avoir aucune information à ce sujet. Chef de la brigade des Moulathamine («Ceux qui signent avec leur sang»), Mokhtar Belmokhtar est le commanditaire de la prise d’otages du complexe gazier algérien de Tiguentourine en janvier, au cours de laquelle une soixantaine de personnes, dont 37 étrangers, ont été tués.
Un autre chef islamiste algérien, Abdelhamid Abou Zeïd, aurait également été tué cette semaine dans le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas.
Le décès de Zeïd n’a pas été confirmé officiellement, notamment à Paris, mais, d’après des sources maliennes, il fait partie de la quarantaine de rebelles tués il y a cinq jours dans ce massif, réputé inexpugnable, de l’extrême nord-est du Mali où les troupes françaises et leurs alliés tchadiens combattent les djihadistes.
Pour Anne Giudicelli, de la société de conseils Terrorisc, si la mort des deux chefs djihadistes est confirmée, «cela va générer une désorganisation temporaire de l’ensemble des réseaux» islamistes dans la région.
«Ça va contribuer certainement à créer une forme de débandade pour toutes les recrues récentes qui constituaient le gros des troupes de ces leaders-là», a-t-elle dit samedi à Reuters.