"Après une longue période d'instabilité et de conflits, nous avons aujourd'hui devant nous une opportunité pour une vraie paix et une vraie sécurité", a déclaré le vice-Premier ministre turc Bekir Bozdag à l'ouverture de cette conférence.
Une conférence internationale sur la Somalie s'était déjà tenue à Londres en février.
"Après de longues années, l'espoir est de retour en Somalie, et en particulier à Mogadiscio", a-t-il poursuivi, soulignant que le calme restauré dans la capitale somalienne était propice à la reconstruction et au développement économique.
Le Premier ministre somalien Abdiweli Muhammed Ali a pour sa part insisté sur la nécessité pour les Somaliens de "travailler ensemble" et a assuré que son gouvernement était déterminé à "promouvoir la réconciliation" dans les zones passées sous son autorité.
"Nous appelons de multiples donateurs à établir un fonds d'aide pour la Somalie", a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de "penser à long-terme" pour combattre les sources de la violence dans son pays.
La conférence, dont une première édition à Istanbul avait eu lieu en 2010, commence jeudi par des discussions entre fonctionnaires de haut niveau, experts et hommes d'affaires sur quatre enjeux essentiels pour la stabilisation du pays: l'eau, l'énergie, les routes et la durabilité.
Le volet politique de l'aide à la Somalie sera discuté vendredi, avec la participation du secrétaire général de l'Onu, Ban ki-moon, du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, du chef de la diplomatie britannique William Hague et du président somalien Sheik Sharif Ahmed. Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, et le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, seront présents.