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Lors de sa visite dans les camps du district de Cox's Bazar (sud), qui ont explosé en taille suite à l'afflux de 740.000 personnes fin 2017, Angelina Jolie a tenu une série de rencontres avec des réfugiés, dont des femmes violées par les militaires birmans. "Ça a été profondément perturbant de rencontrer des familles qui n'ont connu toute leur vie que la persécution et l'apatridie, qui racontent avoir été traitées +comme du bétail+", a déclaré l'actrice de 43 ans à la presse. "J'ai rencontré une femme hier, une survivante de viol en Birmanie, et elle m'a dit +Vous devrez me tirer dessus avant que je rentre sans avoir mes droits+", a-t-elle aussi relaté.
Minorité paria en Birmanie, les Rohingyas y sont considérés comme des immigrants illégaux bien que certains y résident depuis des générations. A l'automne 2017, ils ont fui en masse ce pays à majorité bouddhiste face à une campagne de l'armée, pour laquelle une enquête des Nations unies a recommandé des poursuites pour "génocide". Les Rohingyas réfugiés au Bangladesh devraient pouvoir rentrer en Birmanie "seulement lorsqu'ils se sentent suffisamment en sécurité pour le faire volontairement et en sachant que leurs droits seront respectés", a insisté Mme Jolie, très engagée sur les questions humanitaires.
Angelina Jolie a achevé son déplacement au Bangladesh mercredi par une rencontre avec la Première ministre Sheikh Hasina, a rapporté l'ONU dans un communiqué. Les discussions se sont concentrées sur la manière dont le HCR peut aider le Bangladesh dans son accueil des Rohingyas et les "solutions durables" pour cette communauté déracinée.