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Libé : Dans quelles conditions se déroule la campagne électorale à la circonscription de Benslimane ?
Ahmed Zaidi : La campagne actuelle diffère d’une région à l’autre et quelquefois dans la même région peuvent exister plusieurs différences au niveau des visions. Mais, ce qui est malheureux, c’est l’absence totale de toute discussion autour des programmes des partis en lice. On peut dire que la campagne électorale se résume uniquement en la distribution des tracts en mettant en exergue les symboles des partis, sans aucune considération à la persuasion ou au dialogue.
En général, la campagne se résume en une course contre la montre pour remporter un grand nombre de sièges. Et c’est tout à fait normal. Autre particularité de l’actuelle campagne, ce sont les mauvaises conditions météorologiques qui ont sévi ces derniers jours dans le pays et qui ont mis à nu la fragilité des infrastructures de base particulièrement dans le monde rural. Ce temps pluvieux a fait que certaines régions vivent en dehors de la campagne. D’où le fait que les souks hebdomadaires deviennent un lieu de prédilection pour communiquer avec les citoyens.
Autre fait marquant cette campagne, c’est l’activité des intermédiaires qui présentent ou louent leurs services aux candidats.
Qu’en est-il de l’encadrement du parti ?
La campagne électorale a révélé un élément essentiel et de manière surprenante : un sursaut des citoyens qui se manifeste, à travers leur capacité à juger le candidat et ses prédispositions à résoudre leurs problèmes. De même qu’ils ont une vision très nette, à savoir évaluer les réalisations accomplies par les anciens élus. Certains candidats, par exemple, ont vécu des moments qu’ils ne sont pas près d’oublier du fait qu’ils ont été chassés par des citoyens avertis. Nous considérons cet acte de positif.
Il y a lieu de souligner aussi une présence très remarquée des jeunes et une insuffisance au niveau de l’encadrement de ces compétences pour qu’elles participent, comme il se doit, activement à ces échéances. Malgré leur enthousiasme et emportement, ces jeunes et à défaut de l’encadrement nécessaire commettent des erreurs et dévient de la bonne voie en votant pour le candidat de leur région ou de leur campagne au lieu de donner leurs voix à celui qui les mérite et qui dispose d’un programme ficelé et d’un projet de société. Ce constat est visible particulièrement dans les villes périphériques et les campagnes.
Quel est votre programme au niveau de Benslimane pour poursuivre son élan de développement ?
Notre programme s’articule sur 3 axes. Premièrement, encourager les investissements, et ce pour créer des postes d’emploi et concrétiser le développement de toute la région. Deuxièmement, lutter avec fermeté contre toute sorte de corruption et de manière civilisée. Quant au 3ème axe, il consiste à revoir le découpage électoral qui adjoint la région Chaouia- Ourdigha à Casablanca, et ce pour de nombreuses contraintes économiques et humaines particulièrement. En dernier lieu, nous avons décidé d’accorder davantage d’intérêt aux centres émergents dans les communes rurales en les dotant d’infrastructures de base nécessaires et en les désenclavant le plus tôt possible.
Ahmed Zaidi : La campagne actuelle diffère d’une région à l’autre et quelquefois dans la même région peuvent exister plusieurs différences au niveau des visions. Mais, ce qui est malheureux, c’est l’absence totale de toute discussion autour des programmes des partis en lice. On peut dire que la campagne électorale se résume uniquement en la distribution des tracts en mettant en exergue les symboles des partis, sans aucune considération à la persuasion ou au dialogue.
En général, la campagne se résume en une course contre la montre pour remporter un grand nombre de sièges. Et c’est tout à fait normal. Autre particularité de l’actuelle campagne, ce sont les mauvaises conditions météorologiques qui ont sévi ces derniers jours dans le pays et qui ont mis à nu la fragilité des infrastructures de base particulièrement dans le monde rural. Ce temps pluvieux a fait que certaines régions vivent en dehors de la campagne. D’où le fait que les souks hebdomadaires deviennent un lieu de prédilection pour communiquer avec les citoyens.
Autre fait marquant cette campagne, c’est l’activité des intermédiaires qui présentent ou louent leurs services aux candidats.
Qu’en est-il de l’encadrement du parti ?
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Il y a lieu de souligner aussi une présence très remarquée des jeunes et une insuffisance au niveau de l’encadrement de ces compétences pour qu’elles participent, comme il se doit, activement à ces échéances. Malgré leur enthousiasme et emportement, ces jeunes et à défaut de l’encadrement nécessaire commettent des erreurs et dévient de la bonne voie en votant pour le candidat de leur région ou de leur campagne au lieu de donner leurs voix à celui qui les mérite et qui dispose d’un programme ficelé et d’un projet de société. Ce constat est visible particulièrement dans les villes périphériques et les campagnes.
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