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Seule université
présente au SIAM, l'Université Moulay Ismaïl de Meknès y participe avec trois innovations
importantes.
Son président, Ahmed Lebrihi, a bien voulu répondre à nos questions.
Libé : Quel est l'état des lieux de la recherche au sein de votre établissement ?
Ahmed Lebrihi: L'Université de Moulay Ismail est constituée de huit établissements animés par près de 800 enseignants-chercheurs dans différents domaines et qui sont structurés sous forme d’équipes de recherche et de laboratoires. Et bientôt en centres regroupant des axes stratégiques. Il faut souligner que nous sommes bien placés au niveau des publications à l'échelle nationale et nous avons des brevets de protection. Dans ce sens, l'Université vient de créer un centre d'innovation et de transfert.
Qu'en est-il des problèmes qui entravent la recherche au sein de votre Université?
Ce qui manque à la recherche au sein de notre Université, c'est une stratégie claire capable d'intégrer l'enseignant-chercheur de sorte que ce dernier ne reste pas uniquement enseignant mais qu'il joue pleinement son rôle de chercheur. Le nombre d’étudiants dans l’établissement oblige les enseignants à leur consacrer beaucoup d'heures au détriment des heures censées être dédiées à la recherche.
Il y a également l'absence d'un statut de doctorant qui lui permettra de bénéficier d'un salaire et des conditions de travail favorables pour qu'il puisse rédiger sa thèse.
Au niveau des financements, on a des laboratoires bien équipés. Peut-être quelques soucis au niveau du budget de fonctionnement.
Peut-on avoir une idée sur votre budget de fonctionnement?
Difficile de vous donner un chiffre, mais la tendance est à la hausse. Le budget a augmenté depuis trois années. Ce rythme semble se maintenir pour les trois années à venir. Par contre, ce qui est demandé aujourd'hui, c'est un effort de la part des chercheurs et des professionnels pour mettre en place une interaction beaucoup plus prononcée pour avoir les financements du secteur privé. A noter que nos ressources financières viennent également des pays européens et des pays tiers et qui représentent des volumes assez importants.
présente au SIAM, l'Université Moulay Ismaïl de Meknès y participe avec trois innovations
importantes.
Son président, Ahmed Lebrihi, a bien voulu répondre à nos questions.
Libé : Quel est l'état des lieux de la recherche au sein de votre établissement ?
Ahmed Lebrihi: L'Université de Moulay Ismail est constituée de huit établissements animés par près de 800 enseignants-chercheurs dans différents domaines et qui sont structurés sous forme d’équipes de recherche et de laboratoires. Et bientôt en centres regroupant des axes stratégiques. Il faut souligner que nous sommes bien placés au niveau des publications à l'échelle nationale et nous avons des brevets de protection. Dans ce sens, l'Université vient de créer un centre d'innovation et de transfert.
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Ce qui manque à la recherche au sein de notre Université, c'est une stratégie claire capable d'intégrer l'enseignant-chercheur de sorte que ce dernier ne reste pas uniquement enseignant mais qu'il joue pleinement son rôle de chercheur. Le nombre d’étudiants dans l’établissement oblige les enseignants à leur consacrer beaucoup d'heures au détriment des heures censées être dédiées à la recherche.
Il y a également l'absence d'un statut de doctorant qui lui permettra de bénéficier d'un salaire et des conditions de travail favorables pour qu'il puisse rédiger sa thèse.
Au niveau des financements, on a des laboratoires bien équipés. Peut-être quelques soucis au niveau du budget de fonctionnement.
Peut-on avoir une idée sur votre budget de fonctionnement?
Difficile de vous donner un chiffre, mais la tendance est à la hausse. Le budget a augmenté depuis trois années. Ce rythme semble se maintenir pour les trois années à venir. Par contre, ce qui est demandé aujourd'hui, c'est un effort de la part des chercheurs et des professionnels pour mettre en place une interaction beaucoup plus prononcée pour avoir les financements du secteur privé. A noter que nos ressources financières viennent également des pays européens et des pays tiers et qui représentent des volumes assez importants.









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