Autres articles
-
Driss El Yazami : La littérature de la migration marocaine est devenue plus féminine et s’écrit aujourd’hui dans toutes les langues du monde
-
Jihane El Bahhar : L’un des plus grands défis du cinéma marocain aujourd’hui est l’absence d’une véritable industrie des films de genre
-
George Arthur Forrest : Si le Maroc veut nourrir sa population, il doit développer une agriculture qui réponde à ses besoins
-
Jérôme Despey : A mon arrivée à la présidence du SIA, je voulais vraiment mettre un pays ami à l'honneur comme le Maroc
-
Pr Simon Jonas Ategbo : «Mutualiser les efforts des différentes sociétés africaines de pédiatrie»

Le Forum social
mondial de Dakar accueille,
actuellement,
pas moins
de 800 militants
de la société civile
marocaine.
Au lendemain
de l'ouverture
du Forum, nous avons rencontré Abdellah Souhir et Abdellah Haddioui,
respectivement
coordinateur
et vice-coordinateur
du Radose, réseau
des associations
de développement
des oasis du sud-est.
Un réseau basé
à Errachidia
et regroupant
54 associations.
Libé : Pourquoi êtes-vous venus au Forum social mondial à Dakar ?
Abdellah Souhir: Nous sommes venus représenter notre structure, pour l'inscrire dans la dynamique de ce Forum. Car nous voulons collaborer avec les autres organisations, et les autres associations du monde.
Participez-vous à des évènements sur le forum?
Abdellah Souhir: Oui, bien sûr. Nous serons présents à des tables rondes autour de deux thématiques: l'économie sociale et solidaire, et les droits de l'Homme.
Quels sont vos objectifs durant ce Forum? La recherche de contacts, de bailleurs de fonds?
AS: Non, pour nous, la recherche de financements n'est pas un objectif. Nous avons la chance d'avoir déjà beaucoup de bailleurs de fonds internationaux et même nationaux, chez nous, au Maroc. Notre but, c'est vraiment d'échanger des expériences, de savoir où en est la situation du tissu associatif à travers le monde. Nous voulons aussi mieux comprendre les problématiques, les défis qui nous séparent encore, ou les points qui nous rassemblent.
Abdellah Haddioui: Notre présence ici est importante. Elle peut permettre de renforcer la dynamique sociale initiée par le Forum social mondial à notre niveau, au Maroc. Et puis nous cherchons des contacts, pour s’informer sur des expertises nouvelles: par exemple, sur certaines problématiques locales, notamment les instances de gouvernance, ou encore sur la mise en œuvre de la démocratie participative. Nous voulons également découvrir des méthodes de plaidoyer, que nous pourrions utiliser dans notre travail... Ce qu'on cherche, c'est avant tout une expertise pratique!
C'est la seconde fois qu'un Forum social mondial se tient en Afrique. Pour vous, c'est un symbole important?
AH : Absolument. C’est un symbole très important, et cela pour une raison simple: cela permet de déclarer au monde que l'Afrique a besoin d'un appui extraordinaire pour son développement, pour l'instauration de la démocratie, et pour la libre-circulation. D’autant que l'Afrique est touchée par le problème de l'émigration, vers l'Europe et les pays du Maghreb. C'est un véritable fléau pour le continent, auquel il est urgent de trouver des solutions.
AS: C'est important aussi parce que l'Afrique est un symbole de l'extrême pauvreté. Les indices de pauvreté sont parmi les plus élevés au monde, il y a beaucoup de maladies, comme par exemple le paludisme, il y a la mortalité infantile... Or, tous ces problèmes seront abordés et discutés au cours de ce Forum, ce qui permettra à tous, au Nord comme au Sud, d'en prendre vraiment conscience.
mondial de Dakar accueille,
actuellement,
pas moins
de 800 militants
de la société civile
marocaine.
Au lendemain
de l'ouverture
du Forum, nous avons rencontré Abdellah Souhir et Abdellah Haddioui,
respectivement
coordinateur
et vice-coordinateur
du Radose, réseau
des associations
de développement
des oasis du sud-est.
Un réseau basé
à Errachidia
et regroupant
54 associations.
Libé : Pourquoi êtes-vous venus au Forum social mondial à Dakar ?
Abdellah Souhir: Nous sommes venus représenter notre structure, pour l'inscrire dans la dynamique de ce Forum. Car nous voulons collaborer avec les autres organisations, et les autres associations du monde.
Participez-vous à des évènements sur le forum?
Abdellah Souhir: Oui, bien sûr. Nous serons présents à des tables rondes autour de deux thématiques: l'économie sociale et solidaire, et les droits de l'Homme.
Quels sont vos objectifs durant ce Forum? La recherche de contacts, de bailleurs de fonds?
AS: Non, pour nous, la recherche de financements n'est pas un objectif. Nous avons la chance d'avoir déjà beaucoup de bailleurs de fonds internationaux et même nationaux, chez nous, au Maroc. Notre but, c'est vraiment d'échanger des expériences, de savoir où en est la situation du tissu associatif à travers le monde. Nous voulons aussi mieux comprendre les problématiques, les défis qui nous séparent encore, ou les points qui nous rassemblent.
Abdellah Haddioui: Notre présence ici est importante. Elle peut permettre de renforcer la dynamique sociale initiée par le Forum social mondial à notre niveau, au Maroc. Et puis nous cherchons des contacts, pour s’informer sur des expertises nouvelles: par exemple, sur certaines problématiques locales, notamment les instances de gouvernance, ou encore sur la mise en œuvre de la démocratie participative. Nous voulons également découvrir des méthodes de plaidoyer, que nous pourrions utiliser dans notre travail... Ce qu'on cherche, c'est avant tout une expertise pratique!
C'est la seconde fois qu'un Forum social mondial se tient en Afrique. Pour vous, c'est un symbole important?
AH : Absolument. C’est un symbole très important, et cela pour une raison simple: cela permet de déclarer au monde que l'Afrique a besoin d'un appui extraordinaire pour son développement, pour l'instauration de la démocratie, et pour la libre-circulation. D’autant que l'Afrique est touchée par le problème de l'émigration, vers l'Europe et les pays du Maghreb. C'est un véritable fléau pour le continent, auquel il est urgent de trouver des solutions.
AS: C'est important aussi parce que l'Afrique est un symbole de l'extrême pauvreté. Les indices de pauvreté sont parmi les plus élevés au monde, il y a beaucoup de maladies, comme par exemple le paludisme, il y a la mortalité infantile... Or, tous ces problèmes seront abordés et discutés au cours de ce Forum, ce qui permettra à tous, au Nord comme au Sud, d'en prendre vraiment conscience.