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Libé : Dans quelles conditions se déroule la campagne électorale?
Abdelkbir Tabih : Globalement, la campagne dans la circonscription d’Ain Sebaa-Hay Mohammadi se déroule dans de bonnes conditions.
Il est important de souligner que les campagnes électorales d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que celles des années précédentes. Fini donc le temps de distribution des tracts des candidats, la campagne mise surtout sur des réunions d’écoute et de débat avec les citoyens dans leurs domiciles.
Conscients de l’enjeu de ces échéances, les premières à se tenir après l’adoption de la nouvelle Constitution, les citoyens n’accordent plus d’intérêt au programme qui leur est soumis par les candidats, mais leur demandent et avec insistance le bilan de leurs réalisations au moment où ils siégeaient au Parlement.
Par rapport aux échéances précédentes, je peux confirmer qu’il y a de plus en plus de citoyens avertis et qu’il est difficile aujourd’hui de les induire en erreur. Ils sont en mesure de juger les candidats de manière objective à partir de leurs projets concrétisés et visibles pour les habitants de la circonscription. Dans ce cadre, j’ai fait faire un dépliant des réalisations auxquelles j’ai contribué à l’époque où j’étais député de la circonscription d’Ain Sebaa-Hay Mohammadi.
Qu’en est-il de la réaction des habitants de la circonscription ?
La politique de proximité pour laquelle j’ai opté a été très fructueuse et je n’ai ressenti à aucun moment, avant et pendant cette campagne, que je suis étranger à ma circonscription. Même si je n’ai pas pu remporter de siège au titre du mandat 2007-2012, mes relations avec les habitants de Hay Mohammadi ne se sont pas distendues et n’ont nullement été interrompues. A souligner aussi que j’ai toujours gardé ouvert un bureau dans la circonscription et que toutes les quinzaines, je reçois des citoyens pour régler leurs problèmes et m’enquérir de la situation.
Quels sont les défis à relever ?
Cette campagne n’est en fait qu’une occasion pour renouveler le pacte avec les citoyens. Mais deux défis majeurs sont à relever, par tous les candidats des partis démocratiques : d’une part, le risque d’une abstention massive et d’autre part, l’utilisation de l’argent sale. L’expérience nous a montré que ce dernier était à l’origine de l’arrivée d’une catégorie de députés qui avait porté grandement atteinte à l’image de l’action politique et de la démocratie en général. Mais notre tâche actuelle, quoique difficile, est de lutter contre ces phénomènes anachroniques en vue de rendre à l’action politique et électorale ses lettres de noblesse.
Avez-vous constaté des irrégularités ?
Il y en a sûrement. Mais les Marocains sont appelés à assumer leur responsabilité en allant voter massivement le jour du scrutin et donner leurs voix aux candidats les plus intègres et les plus compétents, car il y va de l’avenir de notre pays et de ses institutions.
Abdelkbir Tabih : Globalement, la campagne dans la circonscription d’Ain Sebaa-Hay Mohammadi se déroule dans de bonnes conditions.
Il est important de souligner que les campagnes électorales d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que celles des années précédentes. Fini donc le temps de distribution des tracts des candidats, la campagne mise surtout sur des réunions d’écoute et de débat avec les citoyens dans leurs domiciles.
Conscients de l’enjeu de ces échéances, les premières à se tenir après l’adoption de la nouvelle Constitution, les citoyens n’accordent plus d’intérêt au programme qui leur est soumis par les candidats, mais leur demandent et avec insistance le bilan de leurs réalisations au moment où ils siégeaient au Parlement.
Par rapport aux échéances précédentes, je peux confirmer qu’il y a de plus en plus de citoyens avertis et qu’il est difficile aujourd’hui de les induire en erreur. Ils sont en mesure de juger les candidats de manière objective à partir de leurs projets concrétisés et visibles pour les habitants de la circonscription. Dans ce cadre, j’ai fait faire un dépliant des réalisations auxquelles j’ai contribué à l’époque où j’étais député de la circonscription d’Ain Sebaa-Hay Mohammadi.
Qu’en est-il de la réaction des habitants de la circonscription ?
La politique de proximité pour laquelle j’ai opté a été très fructueuse et je n’ai ressenti à aucun moment, avant et pendant cette campagne, que je suis étranger à ma circonscription. Même si je n’ai pas pu remporter de siège au titre du mandat 2007-2012, mes relations avec les habitants de Hay Mohammadi ne se sont pas distendues et n’ont nullement été interrompues. A souligner aussi que j’ai toujours gardé ouvert un bureau dans la circonscription et que toutes les quinzaines, je reçois des citoyens pour régler leurs problèmes et m’enquérir de la situation.
Quels sont les défis à relever ?
Cette campagne n’est en fait qu’une occasion pour renouveler le pacte avec les citoyens. Mais deux défis majeurs sont à relever, par tous les candidats des partis démocratiques : d’une part, le risque d’une abstention massive et d’autre part, l’utilisation de l’argent sale. L’expérience nous a montré que ce dernier était à l’origine de l’arrivée d’une catégorie de députés qui avait porté grandement atteinte à l’image de l’action politique et de la démocratie en général. Mais notre tâche actuelle, quoique difficile, est de lutter contre ces phénomènes anachroniques en vue de rendre à l’action politique et électorale ses lettres de noblesse.
Avez-vous constaté des irrégularités ?
Il y en a sûrement. Mais les Marocains sont appelés à assumer leur responsabilité en allant voter massivement le jour du scrutin et donner leurs voix aux candidats les plus intègres et les plus compétents, car il y va de l’avenir de notre pays et de ses institutions.