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Pour Abdelillah Asra, président de
l’Association Asilah
pour le développement touristique, il faut
exploiter au maximum
les atouts de la ville afin de mettre fin à la crise
qui frappe le secteur.
Libé : Comment évaluez-vous la situation du tourisme à Asilah ?
Abdelillah Asra : Je pense que le secteur touristique passe par une crise grave à Asilah, à cause de la marginalisation de la ville. Cette situation a contribué à l’aggravation de la situation et a impacté négativement la rentabilité économique. Notre ville a certes connu un mouvement touristique intense dans les année 80 et avait enregistré une forte affluence de touristes marocains et étrangers, mais actuellement elle souffre de beaucoup de problèmes à cause du Printemps arabe et de la crise financière internationale.
En tant que président de l’Association touristique de la ville, comment gérez-vous cette situation ?
Depuis la création de notre association, nous travaillons dur pour mettre sur pied un ensemble de programmes à même de permettre la relance du secteur. Le Maroc a vécu le Printemps arabe de manière spécifique. Je pense qu’on est le seul pays à avoir su gérer la situation sans dommages collatéraux et à avoir relevé les défis de la meilleure manière possible. Le Royaume a, en effet, réussi à surmonter les difficultés sur ses marchés traditionnels et à garder son portefeuille touristique, et ce contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays similaires.
Quelles solutions préconisez-vous pour dépasser cette crise ?
A mon avis, la première chose qu’il faudrait faire, c’est d’unir les rangs des opérateurs touristiques autour d’un projet touristique pour la région et, en même temps, initier un ensemble de programmes spécifiques à Asilah dont les particularités sont nombreuses.
L'un des obstacles que nous rencontrons est dû au manque de manifestations culturelles, artistiques et commerciales. Aussi devons-nous y faire face avec diligence tout en exploitant au maximum les atouts de notre ville.
Dans ce cadre, la première édition du Festival international des arts populaires des jeunes qu’Asilah a abritée en juin dernier s’inscrit dans cet objectif puisqu’elle a été dictée par la nécessité de multiplier les manifestations culturelles qui constituent la principale attraction touristique de la ville.
En effet, notre association place le développement touristique au centre de ses préoccupations et veut tirer parti de la vocation culturelle et artistique d’Asilah. Pour ce faire, j’appelle l’ensemble des opérateurs de la ville et toutes ses ONG à redoubler d’efforts pour contribuer à l’animation culturelle et artistique de notre ville.
l’Association Asilah
pour le développement touristique, il faut
exploiter au maximum
les atouts de la ville afin de mettre fin à la crise
qui frappe le secteur.
Libé : Comment évaluez-vous la situation du tourisme à Asilah ?
Abdelillah Asra : Je pense que le secteur touristique passe par une crise grave à Asilah, à cause de la marginalisation de la ville. Cette situation a contribué à l’aggravation de la situation et a impacté négativement la rentabilité économique. Notre ville a certes connu un mouvement touristique intense dans les année 80 et avait enregistré une forte affluence de touristes marocains et étrangers, mais actuellement elle souffre de beaucoup de problèmes à cause du Printemps arabe et de la crise financière internationale.
En tant que président de l’Association touristique de la ville, comment gérez-vous cette situation ?
Depuis la création de notre association, nous travaillons dur pour mettre sur pied un ensemble de programmes à même de permettre la relance du secteur. Le Maroc a vécu le Printemps arabe de manière spécifique. Je pense qu’on est le seul pays à avoir su gérer la situation sans dommages collatéraux et à avoir relevé les défis de la meilleure manière possible. Le Royaume a, en effet, réussi à surmonter les difficultés sur ses marchés traditionnels et à garder son portefeuille touristique, et ce contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays similaires.
Quelles solutions préconisez-vous pour dépasser cette crise ?
A mon avis, la première chose qu’il faudrait faire, c’est d’unir les rangs des opérateurs touristiques autour d’un projet touristique pour la région et, en même temps, initier un ensemble de programmes spécifiques à Asilah dont les particularités sont nombreuses.
L'un des obstacles que nous rencontrons est dû au manque de manifestations culturelles, artistiques et commerciales. Aussi devons-nous y faire face avec diligence tout en exploitant au maximum les atouts de notre ville.
Dans ce cadre, la première édition du Festival international des arts populaires des jeunes qu’Asilah a abritée en juin dernier s’inscrit dans cet objectif puisqu’elle a été dictée par la nécessité de multiplier les manifestations culturelles qui constituent la principale attraction touristique de la ville.
En effet, notre association place le développement touristique au centre de ses préoccupations et veut tirer parti de la vocation culturelle et artistique d’Asilah. Pour ce faire, j’appelle l’ensemble des opérateurs de la ville et toutes ses ONG à redoubler d’efforts pour contribuer à l’animation culturelle et artistique de notre ville.