AS.FAR : branle-bas de combat à la caserne

S’il est une expression qui sied le mieux à la situation que vit actuellement l’ASFAR, c’est bien « branle-bas de combat ». On se doutait qu’à la caserne tout n’était pas pour le mieux et la séparation dite « à l’amiable » du club militaire et de son entraîneur Mustapha Madih s’est faite  dans le pur esprit et la rigueur d’une « grande muette ».  Sacro-saint secret défense oblige, on n’en saura donc peu ou pas grand-chose de la raison réelle qui aurait poussé à l’adieu. Mais à suivre quelques autres regards, on sentait venir la chose. Déjà à l’entame de la première saison pro, Madih avait menacé et même plié bagages pour quelques discordes ou bisbrouilles (pour rester dans le ton de l’école belge) à propos du recrutement pour lequel il n’était pas tout à fait en accord. Le bouchon aurait sauté, semble-t-il, avec la défaite dimanche face à l‘IZK. Qu’à cela ne tienne ! Comme dans la prestigieuse maison militaire où un “Almohade” sévit en tant que directeur technique, on ne fait point les choses à demi, le vide laissé par le départ de  Mustapha Madih à la tête de l’ASFAR, aura donc vite fait d’être comblé. L’annonce  de l’arrivée de Fethi Jamal qui pourtant, avait juré de ses meilleurs crampons qu’il ne refoulerait nul gazon de cette casquette, préférant plutôt se consacrer à ses statistiques, a fait le tour des rédactions et la nouvelle n’est désormais plus un secret de Polichinelle. Pas plus d’ailleurs,  que celle de Mustapha Madih qui, histoire de venir au secours d’un club en réanimation, a rapidement trouvé preneur, en remplacement d’Hubert Velud un autre viré, au Hassania d’Agadir. Fethi Jamal ne devrait être opérationnel qu’après que Khalil Boudraa aura joué l’ingrat rôle de pompier de service ce vendredi contre le WAF, une équipe  elle-même nouvellement amputée de son coach Amine Benhachem.
A titre de rappel, ce « haidouss des entraîneurs» que d’aucuns décrient, avait commencé en début de saison et c’est M’Hamed Fakhir qui en avait  sonné le clairon en jetant l’uniforme à Hannat. Il laissait du coup le bonhomme dans un embarras duquel il n’est pas près de se dépêtrer. L’ami Ilie Balacci venu à la rescousse n’ayant pas pu remédier à la situation verte, le président du Raja s’en est finalement remis aux bons soins de Bertrand Marchand pour mener à bien les affaires. Ce n’est pas tout, il se murmure aussi dans ce monde si ingrat, que Abdelhadi Sektioui responsable de l’OCS,  à son corps peu défendant serait aussi "blacklisté".