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Le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron, a défendu, la semaine dernière, à Las Vegas (Etats-Unis) la politique européenne en matière de concurrence, alors qu'une enquête de Bruxelles vise depuis 2010 le géant américain Google pour abus de position dominante dans la recherche sur le Net. Venu promouvoir la "French Tech" au Consumer Electronics Show (CES), le grand salon de la high-tech qui se tient chaque année dans la capitale du jeu, M. Macron a défendu la commissaire européenne chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager. "Je pense qu'elle a parfaitement raison", a déclaré le ministre devant un parterre d'hommes d'affaires. "Je suis pour le marché, mais le marché a des règles, sans règles vous n'avez aucune liberté".
Mme Vestager n'a pas hésité en avril à s'attaquer frontalement à l'américain Google, objet d'une enquête antitrust depuis 2010, en le mettant en demeure de se soumettre sous peine d'une énorme amende.
La Commission européenne a, par ailleurs, lancé en mai une vaste enquête sectorielle sur les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du commerce électronique au sein de l'UE. "Elle a raison, quand un Gafa (acronyme utilisé pour Google, Apple, Facebook, Amazon - NDLR) utilise sa position dominante pour avoir un avantage sur un autre marché et se mettre devant des compétiteurs, alors le marché ne fonctionne plus, ce n'est pas le meilleur qui gagne, c'est celui qui était le plus gros", a-t-il ensuite expliqué à l'AFP.
M. Macron, qui veut attirer les investisseurs étrangers en France, a souligné que les grands acteurs américains du numérique étaient les "bienvenus" en France, saluant leur rôle "en termes d'innovation, de financement de l'innovation". Mais il a aussi estimé que ceux-ci ne pouvaient se soustraire à la fiscalité des Etats européens.
La contribution fiscale de ces grands groupes doit être "juste, et elle est parfois insignifiante", a-t-il déploré, soulignant que c'était de "l'optimisation fiscale ou du contournement".
"Ce n'est pas juste sur le plan économique et sur le plan moral qu'une entreprise française, qu'elle soit start-up dans les technologies ou normale, paye des impôts au taux normal, et qu'un Gafa arrive à ne pas les payer", a-t-il jugé.
De nombreux géants de la Silicon Valley comme Google, Apple, Microsoft et Facebook bénéficient dans l'Union européenne de "rescrits" fiscaux, des accords passés entre Etats et entreprises, en principe légaux, qui leur permettent d'échapper en partie ou totalement à l'impôt dans les pays européens où ils sont installés.
Mme Vestager n'a pas hésité en avril à s'attaquer frontalement à l'américain Google, objet d'une enquête antitrust depuis 2010, en le mettant en demeure de se soumettre sous peine d'une énorme amende.
La Commission européenne a, par ailleurs, lancé en mai une vaste enquête sectorielle sur les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du commerce électronique au sein de l'UE. "Elle a raison, quand un Gafa (acronyme utilisé pour Google, Apple, Facebook, Amazon - NDLR) utilise sa position dominante pour avoir un avantage sur un autre marché et se mettre devant des compétiteurs, alors le marché ne fonctionne plus, ce n'est pas le meilleur qui gagne, c'est celui qui était le plus gros", a-t-il ensuite expliqué à l'AFP.
M. Macron, qui veut attirer les investisseurs étrangers en France, a souligné que les grands acteurs américains du numérique étaient les "bienvenus" en France, saluant leur rôle "en termes d'innovation, de financement de l'innovation". Mais il a aussi estimé que ceux-ci ne pouvaient se soustraire à la fiscalité des Etats européens.
La contribution fiscale de ces grands groupes doit être "juste, et elle est parfois insignifiante", a-t-il déploré, soulignant que c'était de "l'optimisation fiscale ou du contournement".
"Ce n'est pas juste sur le plan économique et sur le plan moral qu'une entreprise française, qu'elle soit start-up dans les technologies ou normale, paye des impôts au taux normal, et qu'un Gafa arrive à ne pas les payer", a-t-il jugé.
De nombreux géants de la Silicon Valley comme Google, Apple, Microsoft et Facebook bénéficient dans l'Union européenne de "rescrits" fiscaux, des accords passés entre Etats et entreprises, en principe légaux, qui leur permettent d'échapper en partie ou totalement à l'impôt dans les pays européens où ils sont installés.