15 ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan

Hommage à Hassan Skalli et Youssef Chahine


Ayoub Akil
Mercredi 18 Mars 2009

15 ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan
Avec 80 projections et 34 films et documentaires, des exclusivités mondiales et de grandes stars, le Festival international du Cinéma méditerranéen de Tétouan s'apprête  à renouer avec le succès de sa quatorzième édition. Du 28 mars au 4 avril 2009, ce quinzième rendez-vous invite les Tétouanais à une semaine inédite de cinéma marocain et mondial.
Le jury présidé par le réalisateur marocain Jilali Ferhati, entouré de l'actrice er réalisatrice franco-marocaine Zakia Tahiri, le directeur de la photographie Robert Alazraki de la France, l'acteur syrien, Bassam Koussa, le critique de cinéma Elfi Reite de l'Italie et la réalisatrice espagnole ,Azucena Rodriguez, aura à départager 12 longs-métrages en compétition officielle.  Il s'agit des films, «Change», de Nicolae Margineanu, (Roumanie), «May Marlon and Brando», de Hussein Karabey, (Turquie/Pays-Bas/ Royaume-Uni), «Le temps des camarades», de Mohamed Chrif Tribak, (Maroc), «L'anniversaire de Leila», de Rashid Masharawi, (Tunisie, Pays -Bas, Palestine), «Pomegranates and Myrrh», de Najwa Najjar, (Palestine),  «Les jours de l'ennui», d'Abdellatif Abdelhamid, (Syrie), «Le mélange de Fouzia», de Majdi Ahmed Ali, (Egypte), «Un novio para Yasmina», d'Irene Cardona, (Espagne), «Snow», d'Aida Begic, (Bosnie-Herzégovine/Allemagne/France/Iran), «Déjeuner du 15 août», de Gianni di Gregorio (Italie),  «Welcome», de Philippe Lioret (France), et «Réparation», de Thanos Anastopoulos (Grèce). Tous ces films sont réalisés en 2008 sauf ce dernier.  Le même jury aura à juger la qualité de onze courts-métrages fraîchement réalisés en 2008 et réservant de réelles surprises. Ouvrira le bal, «L'arbitre», de l'Italien Paolo Zucca,  réalisé en 2008. Il sera suivi de «Harash» d'Ismäel El Maoula El Iraqui, (France), «Racines» d'Eileen Hofer, (Turquie- Suisse), «Izorane» d'Alaoui Lamharzi Az Alerabe  (Maroc), «Una vida Mejor» de Luis Fernandez Reneo  (Espagne), «La vie est dure» de Gabriel sirbu, (Roumanie), «When fish fly» de Vilka Tzouras, (Grèce), «Le général» de Mourad Elkhaoudi et Saad Tsouli, (Maroc), «Ata» de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, (France), «No se preocupe» de Eva Ungria (Espagne) et «Jeudi» d'Hadrian Marcu (Roumanie).
Au registre des documentaires en lice, on retient «Bienvenue à Hébron» de Terje Carlsson, (Palestine/Suède) et  «Le jardin de Jad» de Georgi Lazarevski, (France/Palestine). Ces deux documentaires sont réalisés  en 2007. Le jury dont le réalisateur marocain, Noureddine Gounajjar, est président, sera composé de  la réalisatrice palestinienne, Mai Mesri, l'universitaire-critique français, Michel Serceau, Kamel Ben Ouanes, universitaire-critique de la Tunisie, le chercheur et universitaire marocain Mohamed Anakkar et éventuellement la réalisatrice palestinienne, Nida Senikrout dont on attend toujours la confirmation. Ils auront à départager les documentaires: «Chaos créatif» d'Hassan Zbib, (Liban), «Après la guerre c'est la guerre» de Samir Abdellah, (Egypte/ Danemark/France), «La Chine est encore loin» de Malek Bensmail, (Algérie), «Sujet tabou», de Saad Hendawy, (Egypte), «D'un mur à l'autre Berlin-Ceuta» de Patric Jean, (Belgique), «Taste the revolution» de Buthina Cannan Khoury, (Palestine), «Mémoire d'une femme», de Lassaad Oueslati, (Tunisie), «Mimoune», de Gonzalo Ballester, (Espagne) et «Ces mains-là» de Hakim Belabbès, (Maroc), tous réalisés en 2008. 
Cet événement, c'est aussi celui des séances spéciales, colloques, tables rondes, hommages sur six sites répartis sur les quatre coins de la colombe blanche. Mise à part la salle officielle Teatro espagnol,  fondée en 1916, rénovée en 2008 avec 1100 places, la salle Avenida, l'Institut français de Tétouan, la Maison de la Culture, l'Institut national des Beaux-Arts et l'Institut Cervantès de Tétouan accueilleront une semaine durant les cinéphiles avides d'émotions. On y rendra hommage à deux grosses pointures du cinéma arabe et mondial, décédées au cours de l'année dernière : le comédien marocain Hassan Skalli et le réalisateur égyptien Youssef Chahine. A retenir aussi le programme «Rétrospective du cinéma espagnol» où une dizaine de films espagnols seront projetés.
Quiconque qui songe au Festival international du Cinéma méditerranéen de Tétouan, aura immédiatement à l'esprit la montée des marches du palais par des réalisateurs et des stars en fourreau, devant les caméras et les objectifs du monde entier. Quelques pas chaloupés de starlettes, des soirées de gala, des cérémonies d'ouverture et de clôture, les réflexions spirituelles des uns, les lamentations des autres, les sourires et les gestes des comédiens et réalisateurs. Tel est le point rageur brandi par cette saga faite de coups de gueules et d'élégantes parades. 


Lu 565 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.










services