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Un iPhone qui tombe, un écran cassé, 150 euros de réparation. La facture est salée. Mais si désormais l'écran se réparait seul, sous vos yeux? Non vous ne rêvez pas et il ne s'agit pas non plus d'un film de science-fiction. Après trois ans de recherche, les scientifiques de l'université de Bristol sont parvenus à mettre au point une matière qui "s'auto-répare".
L'idée est née d'une collaboration entre l'équipe du professeur Duncan Wass, spécialisée dans la modification des matériaux en fibre de carbone et des ingénieurs en aérospatiale. Ensemble, ils recherchent un moyen d'éviter les fissures indétectables sur les ailes et le fuselage des avions.
Et après trois ans de recherche, enfin une solution: des "microsphères" creuses, ajoutées au carbone qui lors d'un impact libèrent en se brisant un liquide qui s’infiltre dans les fissures et durcit au contact d'un catalyseur. La durée du processus de "guérison" varie, entre quelques heures ou une journée, en fonction de la température extérieure.
"Nous nous sommes inspirés du corps humain. Notre évolution ne nous permet pas de résister à toutes les attaques physiques -sinon nous devrions avoir une peau aussi épaisse que celle d'un rhinocéros", explique le Professeur Wass, dans une interview accordée à The Independant, rapporte le Huffington post. "Mais si nous nous blessons, nous saignons, puis une croûte se forme et la blessure guérit. Nous avons juste appliqué cette capacité à une matière synthétique: nous aurons des choses qui se guérissent d'elles-mêmes".
Le potentiel est énorme et a de quoi faire rêver les entreprises multinationales comme les particuliers. Présentée lors d'une réunion de la Royal Society le week-end du 6 juin, la découverte de l'équipe du professeur Duncan Wass pourrait permettre à une aile d'avion endommagée de se réparer seule, mais aussi de réduire les coûts liés au contrôle de sécurité des avions, en ajoutant un colorant dans le liquide de guérison. Les ingénieurs pourraient ainsi repérer plus rapidement les fissures, et de manière beaucoup plus efficace.
La recherche, financée par le Conseil britannique de recherche en ingénierie et sciences physiques, s'inscrit dans le cadre d'un projet collaboratif entre les universités du pays et le secteur industriel. Le projet sera détaillé pour la première fois lors de la conférence hebdomadaire, intitulée pour l'occasion "La catalyse améliore la société".
L'idée est née d'une collaboration entre l'équipe du professeur Duncan Wass, spécialisée dans la modification des matériaux en fibre de carbone et des ingénieurs en aérospatiale. Ensemble, ils recherchent un moyen d'éviter les fissures indétectables sur les ailes et le fuselage des avions.
Et après trois ans de recherche, enfin une solution: des "microsphères" creuses, ajoutées au carbone qui lors d'un impact libèrent en se brisant un liquide qui s’infiltre dans les fissures et durcit au contact d'un catalyseur. La durée du processus de "guérison" varie, entre quelques heures ou une journée, en fonction de la température extérieure.
"Nous nous sommes inspirés du corps humain. Notre évolution ne nous permet pas de résister à toutes les attaques physiques -sinon nous devrions avoir une peau aussi épaisse que celle d'un rhinocéros", explique le Professeur Wass, dans une interview accordée à The Independant, rapporte le Huffington post. "Mais si nous nous blessons, nous saignons, puis une croûte se forme et la blessure guérit. Nous avons juste appliqué cette capacité à une matière synthétique: nous aurons des choses qui se guérissent d'elles-mêmes".
Le potentiel est énorme et a de quoi faire rêver les entreprises multinationales comme les particuliers. Présentée lors d'une réunion de la Royal Society le week-end du 6 juin, la découverte de l'équipe du professeur Duncan Wass pourrait permettre à une aile d'avion endommagée de se réparer seule, mais aussi de réduire les coûts liés au contrôle de sécurité des avions, en ajoutant un colorant dans le liquide de guérison. Les ingénieurs pourraient ainsi repérer plus rapidement les fissures, et de manière beaucoup plus efficace.
La recherche, financée par le Conseil britannique de recherche en ingénierie et sciences physiques, s'inscrit dans le cadre d'un projet collaboratif entre les universités du pays et le secteur industriel. Le projet sera détaillé pour la première fois lors de la conférence hebdomadaire, intitulée pour l'occasion "La catalyse améliore la société".