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Le contexte de cette missive est d’actualité : «Vous venez de voter une résolution le mercredi 15 avril dernier demandant à l’Etat turc de reconnaître le «génocide arménien» et dont le centenaire de ce crime contre l’humanité a été célébré le 24 avril … Nous voudrions attirer votre attention sur un autre crime contre l’humanité, provoqué par deux Etats, à savoir l’Espagne et la France, et qui a eu lieu aux portes de l’Europe, au Nord du Maroc, dans le Grand Rif».
Selon la même source, « de nombreux historiens affirment, sans ambages, la responsabilité de l’Espagne et de la France dans l’utilisation d’armes chimiques de destruction massive, au demeurant prohibées par le droit international, notamment et en particulier contre des populations civiles rifaines, entre 1921 et 1927».
Signée par Rachid Raha, président de l’AMA, cette lettre souligne que « la guerre chimique est non seulement une violation des règles les plus élémentaires du droit de la guerre, mais de surcroît et encore plus grave les héritiers des victimes d’hier continuent de souffrir aujourd’hui encore ».
De nombreuses études génétiques d’experts confirmés démontrent et témoignent des effets mutagènes et cancérigènes des armes utilisées : l’ypérite ou gaz moutarde, le phosgène, le disphosgène et la chloropicrine.