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En collaboration avec le site d’information libanais Daraj —qui traite les thématiques liées aux droits des femmes, des minorités, de l’environnement et du changement climatique—, Mme Mansour a produit deux courtes vidéos sur l’épidémie, dont l’une sur son père, décédé des suites du Covid-19 au Canada où il habitait.
“Chaque jour, nous entendons parler du nombre de personnes décédées, mais je n’aurais jamais imaginé que mon père serait l’un de ces chiffres”, déclare-t-elle dans le premier court-métrage.
Dans la deuxième vidéo, la cinéaste souligne les contradictions entre “ses espoirs et ses préoccupations” dans sa ville affectée par les restrictions. “Beyrouth est laide”, soutient Carol Mansour, “à cause de la construction aveugle, de la prolifération d’immenses centres commerciaux et des démolitions de vieux bâtiments”. Mais cela “a changé” avec l’épidémie. Elle explique qu’au pic de l’épidémie, elle pouvait se promener dans des rues d’habitude bondées, “seule parmi les chats”, car avec le confinement, Beyrouth “est devenue la ville” des matous. “Beyrouth est-elle devenue belle ou le calme l’a-t-il embellie?”, s’interroge-t-elle.
Connue pour ses films documentaires, la réalisatrice libanaise aux origines palestiniennes a remporté plusieurs prix internationaux, dont le prix du meilleur documentaire au Festival international du film de New Delhi pour “La Palestine, de fil en aiguille”.