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Parmi les directeurs généraux accompagnant la délégation ministérielle, Anass Doukkali, directeur général de l’ANAPEC, venu à Dakhla pour la signature d’une convention de partenariat relative à la promotion de l’auto-emploi. Libé lui a posé trois questions relatives à la mise en place des mesures de l’axe emploi du programme de développement de la région.
Libé : En quoi consiste cette convention de partenariat?
Anass Doukkali : Cette convention est relative à la gestion de l’une des cinq mesures qui représentent l'objet du partenariat entre le ministère du Travail et l’insertion professionnelle, l’Anapec, le conseil de la région et la wilaya. Il s’agit de la promotion de l’entrepreneuriat à travers l'octroi de prêts d’honneur aux porteurs de projets. Cette convention que nous venons de signer réunit le conseil de la région, la wilaya, l’Agence de développement social, l’Ong Dakhla Moubadara et l’Anapec.
L’Anapec assurera l’accompagnement en précréation des jeunes porteurs de projets retenus, l’ONG Dakhla Moubadara s’occupera de la gestion des prêts d’honneur attribués aux projets qui seront sélectionnés et l’ADS assurera le suivi des porteurs de projets pour une période post-créative pouvant aller jusqu’à 24 mois. Le financement de cette mesure sera assuré par le conseil de la région. 250 projets bénéficieront de cette mesure à l'horizon 2021.
Quelles sont les autres mesures de l'axe emploi?
D'abord, les deux mesures nationales Idmaj et Taehil qui consistent respectivement à accompagner les jeunes chercheurs d’emploi pour leur insertion dans le marché sur les plans local, national et international, dans le cadre de l’emploi salarié, et à améliorer l’employabilité de certains jeunes à travers la mise en place de programmes de formation contractualisée pour l’emploi ou de formation qualifiante et de reconversion. Deux nouvelles mesures ont été introduites grâce à cette convention et qui constituent l’apport de la région à côté du financement des projets d’auto-emploi. Il s'agit de l'appui à l’emploi salarié dans le tissu associatif. Nous avons réalisé un diagnostic dans toutes les régions du Royaume et dans la région Dakhla Oued Eddahab, où nous avons constaté l'existence des niches d’emploi dans certaines associations d'utilité sociale et dans l’économie sociale et solidaire. Ces associations ont des besoins en ressources humaines. L’Anapec va les accompagner avec des financements de la région couvrant un an de salaires au profit des cadres ou personnel que choisiront ces associations. La deuxième mesure porte sur la mobilité pour l’emploi. Cette prime de mobilité permettra aux jeunes qui sont loin des employeurs éventuels de se rendre sur les lieux pour passer les examens ou entretiens d’embauche. Elle permettra également à certains jeunes de bénéficier de formation sans tenir compte de la distance qui les sépare du lieu de la formation.
Quelles sont les cibles potentielles de ce programme ?
Les cibles sont les chercheurs d’emploi diplômés, ou non diplômés, ceux qui se situent loin du marché de travail, les porteurs de projets et les associations.
L’objectif du déploiement de ces différentes mesures est de contribuer à la réduction du chômage au niveau de la région et d’aider les jeunes à mieux s’insérer dans la société et à créer de la valeur et des emplois.
Libé : En quoi consiste cette convention de partenariat?
Anass Doukkali : Cette convention est relative à la gestion de l’une des cinq mesures qui représentent l'objet du partenariat entre le ministère du Travail et l’insertion professionnelle, l’Anapec, le conseil de la région et la wilaya. Il s’agit de la promotion de l’entrepreneuriat à travers l'octroi de prêts d’honneur aux porteurs de projets. Cette convention que nous venons de signer réunit le conseil de la région, la wilaya, l’Agence de développement social, l’Ong Dakhla Moubadara et l’Anapec.
L’Anapec assurera l’accompagnement en précréation des jeunes porteurs de projets retenus, l’ONG Dakhla Moubadara s’occupera de la gestion des prêts d’honneur attribués aux projets qui seront sélectionnés et l’ADS assurera le suivi des porteurs de projets pour une période post-créative pouvant aller jusqu’à 24 mois. Le financement de cette mesure sera assuré par le conseil de la région. 250 projets bénéficieront de cette mesure à l'horizon 2021.
Quelles sont les autres mesures de l'axe emploi?
D'abord, les deux mesures nationales Idmaj et Taehil qui consistent respectivement à accompagner les jeunes chercheurs d’emploi pour leur insertion dans le marché sur les plans local, national et international, dans le cadre de l’emploi salarié, et à améliorer l’employabilité de certains jeunes à travers la mise en place de programmes de formation contractualisée pour l’emploi ou de formation qualifiante et de reconversion. Deux nouvelles mesures ont été introduites grâce à cette convention et qui constituent l’apport de la région à côté du financement des projets d’auto-emploi. Il s'agit de l'appui à l’emploi salarié dans le tissu associatif. Nous avons réalisé un diagnostic dans toutes les régions du Royaume et dans la région Dakhla Oued Eddahab, où nous avons constaté l'existence des niches d’emploi dans certaines associations d'utilité sociale et dans l’économie sociale et solidaire. Ces associations ont des besoins en ressources humaines. L’Anapec va les accompagner avec des financements de la région couvrant un an de salaires au profit des cadres ou personnel que choisiront ces associations. La deuxième mesure porte sur la mobilité pour l’emploi. Cette prime de mobilité permettra aux jeunes qui sont loin des employeurs éventuels de se rendre sur les lieux pour passer les examens ou entretiens d’embauche. Elle permettra également à certains jeunes de bénéficier de formation sans tenir compte de la distance qui les sépare du lieu de la formation.
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