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Un communiqué du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, rendu public mercredi dernier, précise que ce cumul pluviométrique s'est inscrit en hausse de 76 % par rapport à une année normale (105,8 mm).
Pour sa part, la réserve des barrages à usage agricole s'élève à 8,64 milliards de m3 contre 8,66 milliards lors de la même période de la campagne précédente, souligne le communiqué, notant que le taux global de remplissage est resté identique à celui de la campagne précédente avec 64 %.
Pour les cultures de printemps, les conditions climatiques sont particulièrement favorables pour les semis précoces et créent un contexte idéal pour l'accélération de l'installation des céréales semi-tardives, note le ministère, qui ajoute que les cultures fourragères bénéficient également des dernières précipitations, notamment dans les zones irriguées garantissant une augmentation de la production fourragère et des disponibilités alimentaires pour le cheptel.
Les cultures industrielles, comme la betterave à sucre, seront également favorablement impactées par les dernières précipitations, souligne la même source. Les travaux du sol ont atteint 3,7 millions d’hectares (+30 % par rapport à 2013-2014), alors que la superficie emblavée s'est établie à 3,1 millions d’ha, dont 2,7 millions en céréales (+73 %). Sur les 1,8 million de quintaux de semences certifiées disponibles, 1,1 MQx ont déjà été commercialisés.
Ces réalisations démontrent le degré de confiance que les dernières pluies ont suscité chez les agriculteurs, estime le ministère. Au niveau régional, ce sont les régions du Sud qui ont connu le cumul pluviométrique le plus important. La région du Souss a atteint un niveau pluviométrique qui a dépassé la moyenne d'une campagne normale avec 253 mm.
L'effet sur les parcours peut être qualifié d'exceptionnel notamment pour un périmètre qui a connu trois années consécutives de déficit hydrique.
Quant au taux de remplissage des barrages à usage agricole, il a atteint 100 % à Ouarzazate. Les palmeraies vont ainsi bénéficier d'une irrigation en profondeur, ce qui annonce de bonnes perspectives de démarrage de la campagne 2015-2016.
Ces pluies ont permis aussi d'améliorer l'état sanitaire de la palmeraie (effet d'essuyage) et de générer ainsi des économies pour le traitement des arbres, ajoute la même source.
Le ministère souligne, par ailleurs, que "les fortes pluies cumulées lors de ces dernières semaines ont, toutefois, eu des dégâts limités au niveau de quelques périmètres situés dans le sud. Les impacts sur les filières et ouvrages agricoles touchés restent toujours en cours d'évaluation en raison des difficultés d'accès sur le terrain à certaines zones".