Les Benkirane I, II et III (voire plus si … non affinités) sont faits pour se suivre et également pour trop se ressembler. Tant que c’est le même patronyme qui revient à chaque fois, il ne faut pas s’attendre à grand-chose. Rien, nada, nothing, nichts, walou …
Le seul changement auquel on devrait, en toute logique, s’attendre, c’est que le même Benkirane trouve d’autres termes déplacés ou expressions nauséabondes pour tenter de contrecarrer ses adversaires politiques réels ou supposés.
Vivement le changement alors !
Trois ministres sont partis, pour rejoindre un autre limogé, lui, avec les honneurs de pluies abondantes, de pelouses gorgées d’eau et de serpillères imposantes …
Romantiques que nous sommes censés être et surtout «accros» des libertés, publiques soient-elles ou individuelles, il nous serait plutôt difficile de ne pas compatir au sort réservé aux deux héros de cette belle romance interministérielle. L’amour serait-il à ce point un péché ? Et donc non halal?
Oui. Mais à la Benky ou à la Ramid.
Il l’est bel et bien quand on est lié à une personne et que l’on cherche à agrandir son … harem. Il l’est, quand on n’a pas poussé soi-même son épouse, à vous accompagner pour demander la main de votre douce dulcinée.
C’est là une position qui était la nôtre depuis le début, depuis toujours. Contrairement à ces autres pontes d’un certain « Al Islah Wa Attawhid », qui avait déclaré la fameuse idylle super halal avant de se rétracter, après avoir, semble-t-il, rencontré un époux trop morfondu.
En tout cas, Benkirane devait être ravi de voir Soumia rentrer à la maison. Il aimerait bien voir l’autre ministre, Bassima, en faire de même. N’a-t-il pas comparé, sans sourciller, sans rougir, la femme à … un lustre et que donc sa place est au foyer et pas ailleurs ?
Benkirane aurait, par ailleurs, choisi comme témoin pour ledit couple, un certain Abdelâadim El Guerrouj. Certes, on l’aura trop peu remarqué, le jeune ministre au péché mignon qu’est le chocolat, mais il n’est pas le seul à être trop discret voire inexistant. Pour que ce ne soit pas trop voyant, il aurait pu doter son bureau d’un lit à 1000 DH et d’une baignoire et un peignoir à deux sous pour donner l’impression de bosser.
Le plus «transparent» dans l’histoire n’est autre qu’un certain Ouzzine débarqué bien avant les autres et qui a su convaincre de sa compétence à travers toutes les télés du monde en se faisant … racler tout seul.