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Une équipe française d'astronomes a étudié près de 500 comètes distinctes autour de l'étoile Beta Pictoris, située à environ 63 années-lumière du Soleil, réalisant le plus grand recensement à ce jour d'exocomètes appartenant à un même système exoplanétaire.
Une exocomète ou comète extrasolaire est une comète en orbite autour d'une étoile située en dehors de notre système solaire.
"Pour la première fois, une étude statistique a permis de déterminer la forme et l'orbite d'un grand nombre d'exocomètes", a souligné Flavien Kiefer, de l'Institut d'astrophysique de Paris, auteur principal de l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.
"Ce travail offre un formidable aperçu des mécanismes à l'oeuvre dans le Système solaire, peu après sa formation il y a 4,6 milliards d'années", a-t-il ajouté. Beta Pictoris est en effet une étoile jeune, âgée d'une vingtaine de millions d'années seulement et entourée d'un vaste disque de matière, dont le gaz et la poussière proviennent de l'évaporation de comètes et de collisions entre astéroïdes.
C'est un bon exemple de jeune système planétaire qui ressemble à ce que devait être notre propre Système solaire juste après sa formation, estiment les scientifiques.
Les observations détaillées des exocomètes de Beta Pictoris "nous apportent des clés de compréhension des processus à l'oeuvre dans ce type de jeune système planétaire", a expliqué Flavien Kiefer, cité dans un communiqué de l'Observatoire austral européen (ESO).
L'équipe française a analysé plus de 1.000 observations effectuées entre 2003 et 2011 au moyen du spectrographe Harps, un instrument qui équipe le télescope de l'ESO installé à l'Observatoire de La Silla au Chili.
Les chercheurs ont sélectionné un échantillon de 493 exoplanètes, dont l'analyse a révélé l'existence de deux familles distinctes.
Les exocomètes de la première famille, "âgées", sont caractérisées par une grande diversité d'orbites et de faibles émissions de gaz et de poussière. "Ce qui suggère que ces comètes ont épuisé leurs réserves de glaces au fil de leurs multiples passages à proximité de Beta Pictoris", selon l'ESO.
La seconde famille regroupe des exocomètes "bien plus actives", décrivant des orbites similaires. Elles seraient issues du fractionnement d'un objet de taille supérieur.
Différentes familles de comètes peuplent également le Système solaire.
Les comètes sont de petits corps de quelques kilomètres de diamètre, riches en glaces, qui s'évaporent à proximité de leur étoile, créant ainsi de gigantesques queues de gaz et de poussière.
Les exocomètes sont difficiles à observer, parce que leur faible lueur est masquée par l'extrême brillance de leur étoile.
Une exocomète ou comète extrasolaire est une comète en orbite autour d'une étoile située en dehors de notre système solaire.
"Pour la première fois, une étude statistique a permis de déterminer la forme et l'orbite d'un grand nombre d'exocomètes", a souligné Flavien Kiefer, de l'Institut d'astrophysique de Paris, auteur principal de l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.
"Ce travail offre un formidable aperçu des mécanismes à l'oeuvre dans le Système solaire, peu après sa formation il y a 4,6 milliards d'années", a-t-il ajouté. Beta Pictoris est en effet une étoile jeune, âgée d'une vingtaine de millions d'années seulement et entourée d'un vaste disque de matière, dont le gaz et la poussière proviennent de l'évaporation de comètes et de collisions entre astéroïdes.
C'est un bon exemple de jeune système planétaire qui ressemble à ce que devait être notre propre Système solaire juste après sa formation, estiment les scientifiques.
Les observations détaillées des exocomètes de Beta Pictoris "nous apportent des clés de compréhension des processus à l'oeuvre dans ce type de jeune système planétaire", a expliqué Flavien Kiefer, cité dans un communiqué de l'Observatoire austral européen (ESO).
L'équipe française a analysé plus de 1.000 observations effectuées entre 2003 et 2011 au moyen du spectrographe Harps, un instrument qui équipe le télescope de l'ESO installé à l'Observatoire de La Silla au Chili.
Les chercheurs ont sélectionné un échantillon de 493 exoplanètes, dont l'analyse a révélé l'existence de deux familles distinctes.
Les exocomètes de la première famille, "âgées", sont caractérisées par une grande diversité d'orbites et de faibles émissions de gaz et de poussière. "Ce qui suggère que ces comètes ont épuisé leurs réserves de glaces au fil de leurs multiples passages à proximité de Beta Pictoris", selon l'ESO.
La seconde famille regroupe des exocomètes "bien plus actives", décrivant des orbites similaires. Elles seraient issues du fractionnement d'un objet de taille supérieur.
Différentes familles de comètes peuplent également le Système solaire.
Les comètes sont de petits corps de quelques kilomètres de diamètre, riches en glaces, qui s'évaporent à proximité de leur étoile, créant ainsi de gigantesques queues de gaz et de poussière.
Les exocomètes sont difficiles à observer, parce que leur faible lueur est masquée par l'extrême brillance de leur étoile.