Mais si l’on devait positiver, à propos de cette interdiction de jouer en compétitions africaines et de ces milliers de dollars dont on devrait se soulager pour renflouer les caisses de la richissime CAF du non moins richissime Hayatou, on relèverait surtout que le Onze national «A», celui d’un Zaki peinard pour plus de précision, qui se trouve concerné et rien que pour les compétitions comptant pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Faut-il s’en lamenter quand on n’a absolument rien fichu en cette CAN depuis …1976. Du temps où le football africain en était à ses premiers balbutiements. Trop curieux pour un pays qui se prétend nation de football !
Aujourd’hui, sachons raison garder. Reconnaissons nos torts et nos lacunes.
L’improvisation qui a trop miné le sport marocain et en particulier le football malgré tous les moyens qui y sont investis, est plus présente que jamais. Comme pour le reste d’ailleurs. Cette même improvisation a également prévalu lors de la prise de décision du report/annulation de l’organisation de la 32ème CAN, en invoquant surtout «une raison» qui allait s’avérer trop peu convaincante.
Et si l’on oubliait l’équipe «A» pour tout parier sur une formation des jeunes dans les normes? C’est sans doute trop demander à une fédération qui n’en finit pas de se chercher ou un gouvernement forcé de se débarrasser du ministre tuteur et qui a trop de mal à lui trouver un successeur.