Elle, elle est députée. Et comme tout député qui se respecte, en principe du moins, elle n'est pas sans savoir que si elle est là où elle est, c'est pour défendre les intérêts de celles et de ceux qui l'auraient plus ou moins élue. Mais le fait est là. Elle n'est pas n'importe quelle députée. Elle est députée PJD. Sa mission première se trouve donc être trop étroitement liée à cette répartition des rôles qui constitue l'un des tratagèmes clés de cette formation. La Lampe a beau mener sa majorité numérique, il n'en reste pas moins qu'elle a trop tendance à tirer la couverture de son côté. Le positif, quand, par quelque miracle, positif il y a, elle fait vite de se l'accorder. Pour le reste, ce sont les autres qui sont montrés du doigt. Et c'est toute une meute de députés maison, genre Nezha El Ouafi, qui sont lâchés, Boinou et autres Aftati en tête, pour se charger de la basse besogne.
Une sale affaire de pédophilie qui secoue toute l'Espagne, avec trois petits Marocains comptant parmi les victimes et c'est dare- dare Anis Birou, ministre chargé des MRE dans ce même gouvernement que préside Benkirane qui est interpellé par la El Ouafi déjà citée.
Il faut dire que celle-ci n'en est pas là à son premier coup du genre. Elle l'a fait avec les autorités suédoises après qu'un bambin d'origine marocaine avait été malmené par un flic de chez les Vikings.
C'est qu'elle a du cœur et du cran ladite députée! Elle en a tellement qu'elle préfère regarder du côté de l'Espagne et même de celui de la lointaine Scandinavie pour ne pas avoir à déranger sa pote de la Lampe chargée entre autres de l'enfance de notre pays. Toutes ces petites Marocaines et tous ces petits Marocains violentés ou violés par dizaines ou par centaines ne devraient-ils pas suffire pour que soit interpellée la soeur Bassima Hakkaoui?