plus ? La CDG ? Quelques mystérieuses parties qui auraient quelque intérêt à bloquer le système ? Toujours est-il que l’on ne peut en aucun cas montrer du doigt les notaires eux-mêmes.
Pour rappel, la convention entre la Caisse de dépôt et de gestion et l’Ordre des notaires est née, il y a de cela un peu plus d’un an dans la douleur. Plusieurs tractations sur fond de tension, avec en prime l’incapacité manifeste du ministre Ramid et de son département, avaient prévalu avant qu’un accord sur le mode de gestion des fonds et leur mise à disposition ne soit conclu. Les notaires ont alors dit « oui » à la gestion exclusive par la CDG des fonds de tiers qui ont dissuadé celle-ci d’exercer une quelconque autorité de contrôle sur leurs comptes qui ne peut relever que du seul ressort de l’Ordre. C’était donc parti pour un partenariat sur les bases des dispositions de la loi 32.09 relative à l’organisation de la profession de notaire. Les conditions étaient, semble-t-il, réunies pour que les deux parties puissent avancer, la main dans la main, pour une meilleure collaboration.
Entre-temps, un certain séisme a secoué la CDG faisant naître l’espoir de pouvoir rompre à jamais avec affaires et casseroles liées à une gestion dépassée ou déphasée.
Les notaires devaient sûrement avoir de bonnes raisons de s’en réjouir. Sauf que, tout récemment, ces derniers jours, bon nombre d’entre eux ont eu la mauvaise surprise de voir leurs comptes doublement débités pour un seul et même dossier. Et forcément dépités. Erreur ? Sans doute. Mais quand il y a récidive, la préméditation ne serait pas loin. A moins que la CDG ne soit encore hantée par ces mauvais esprits qui avaient fait sa triste réputation par le passé.