Malgré le fait que le débat sur l’amiante remonte loin dans le passé et que ses victimes aient dû faire leur chemin de croix pour que le législateur daigne enfin mettre la main à la pâte, le département de Rachid Belmokhtar semble ne s’intéresser qu’à ses indicibles curricula et à ses réformes en poupées gigognes qui risquent de nous mener droit dans le mur. Pour le reste, c’est la politique de la bouche cousue qui prévaut. Les victimes, on n’en compte peut-être aucun dans la classe d’âge qui use ses fonds de culotte sur les bancs des écoles, mais ce n’est pas une raison pour que les ronds-de-cuir de ce ministère ne répondent pas à une question qui taraude l’opinion publique. Du simple quidam au professionnel du bâtiment, tout le monde veut savoir. Tous réclament que ce département rende public le nombre exact d’écoles dont les plaques de fibrociment sont vieilles de neuf ans et plus et, surtout, pourquoi on ne les a pas changées malgré la dangerosité de l’amiante qu’elles contiennent.
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Les écoles de la mort Par AHMED SAAIDI
Jeudi 12 Mars 2015
Vraie information ou simple assertion ? Sur les quelque 3000 écoles rurales, celles qui ont été construites en préfabriqué préalablement à l’année 2006 pourraient poser problème. Du moins si rien n’a été fait depuis lors pour en changer au moins les toitures. Est-ce le cas ? Personne n’en sait quoi que ce soit puisque le ministère de l’Education nationale n’a jamais communiqué de manière convaincante sur les dangers que représentent les plaques qui couvrent certains de ses établissements de brousse, privés de tout sauf du risque de voir leurs élèves contracter des asbestoses, des cancers de poumon et des mésothéliomes.
Malgré le fait que le débat sur l’amiante remonte loin dans le passé et que ses victimes aient dû faire leur chemin de croix pour que le législateur daigne enfin mettre la main à la pâte, le département de Rachid Belmokhtar semble ne s’intéresser qu’à ses indicibles curricula et à ses réformes en poupées gigognes qui risquent de nous mener droit dans le mur. Pour le reste, c’est la politique de la bouche cousue qui prévaut. Les victimes, on n’en compte peut-être aucun dans la classe d’âge qui use ses fonds de culotte sur les bancs des écoles, mais ce n’est pas une raison pour que les ronds-de-cuir de ce ministère ne répondent pas à une question qui taraude l’opinion publique. Du simple quidam au professionnel du bâtiment, tout le monde veut savoir. Tous réclament que ce département rende public le nombre exact d’écoles dont les plaques de fibrociment sont vieilles de neuf ans et plus et, surtout, pourquoi on ne les a pas changées malgré la dangerosité de l’amiante qu’elles contiennent. Lu 494 fois
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