Entre ce qui s’est passé à Bruxelles et ce que vivent ces femmes, enfants, des jeunes et des moins jeunes dans ces camps de la honte érigés par le Polisario sous la houlette et à la solde d’Alger, il y a tout un monde.
Le monde tout autour bouge, change, évolue, se transforme, mais ces pontes-pantins se trouvent être trop allergiques à tout changement si minime soit-il, de peur de voir leurs intérêts sonnants et trébuchants ou ceux de la junte commanditaire en pâtir.
Il a été donné au monde entier de constater la cupidité … et l’ignominie de ce réseau mafieux qui détourne sans scrupules des milliers de tonnes d’aides destinées à ces réfugiés malgré eux et dont le nombre est gonflé à dessein.
La situation des habitants desdits camps ne cesse d’empirer. Ils subissent malnutrition, famine et soif. Les températures estivales étant là, ils doivent s’attendre au pire.
Bien évidemment, l’Algérie tutrice ne peut se permettre le luxe d’apaiser leur soif, bien de régions dans ce pays manquent atrocement d’eau. Les solutions de fortune avec ces citernes mal entretenues et toutes ces eaux non traitées affectent gravement l’état de santé des séquestrés.
Pendant ce temps et pas plus tard que mercredi dernier, la direction du Polisario a choisi Bruxelles pour célébrer la 42ème anniversaire du Polisario en y mettant les gros moyens. Un cocktail copieux et surtout arrosé avec une rare prodigalité. Si les autres meurent de soif dans les camps, les invités des séparatistes à Bruxelles ont eu tout loisir de se soûler la gueule.
Champagnes, bières, wisky et autres onéreuses liqueurs étaient mis à leur disposition. C’est ce qu’on appelle noyer sa «cause». Leur fonds de commerce en fait.
Si cause il y avait, ils auraient tout fait dans le sens d’une solution.
La solution est pourtant là : le plan d’autonomie proposé par le Maroc.