Leur dernière et non moins triste sortie donne une preuve de plus, si besoin en est, de leur inconstance et autres manigances. Aussi insolite, et surtout insolent, que cela puisse paraître, c’est le ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, camarade Seddiki himself, qui en a pâti.
Les députés pjdistes, alliés supposés dans une coalition hors norme, dudit camarade, n’ont pas hésité à le flinguer sous la Coupole.
Dans une vile répartition des rôles, comme seul le PJD sait le faire et histoire de s’accaparer le beurre et l’argent du beurre, lesdits élus, leur harangueur en tête, n’y sont pas allés par quatre chemins pour lancer de graves accusations à l’encontre du ministre. Quand il s’agit de dispatcher éloges et lauriers, il n’y en a que pour les leurs de ministres. Les mêmes députés sont par ailleurs constamment sur leurs gardes pour faire bloc contre tout soupçon de critiques à l’encontre de ces derniers.
Camarade Abdeslam aura compris qu’il avait affaire à de faux frères qui non seulement ont taxé ses projets de «ratés », mais lui ont sèchement signifié que cela sentait le roussi.
« Je vous prie … Ne vous laissez pas trop aller vers des accusations gratuites… », s’est écrié camarade Abdeslam Seddiki.
Peine perdue M. le ministre ! C’est le prix à payer quand on se laisse tenter par des alliances incongrues.