​La prière de NKM et le croissant de Copé

Une énième incongruité que l’on doit à cette droite hexagonale qui n’en finit pas de nous étonner, de nous exacerber plutôt. La dernière en date est signée de la vice-présidente de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet qui vient de se fendre d’une déclaration sortie tout droit de ce pandoménium fait d’islamophobie dans lequel se sont cloîtrées quelques petites cervelles depuis que quelques nervis ont perpétré leurs actes terroristes vils et barbares.
Que cela nous vienne de petites gens, l’on pourrait à la rigueur faire  l’effort de chercher à comprendre, mais quand c’est l’œuvre d’une certaine élite politique, là le morceau est plutôt dur à avaler.
L’inénarrable NKM n’a rien trouvé de mieux que d’annoncer à la face du monde : «…A Mulhouse, il y a des dizaines d’enfants qui, le matin, arrivent tous les jours en retard parce qu’ils sont à la prière (sic), avant de chercher à établir quelque lien de cause à effet en citant en vrac « violence, maltraitance, inceste» (resic).
Faut-il en rire ou en pleurer ? Pas besoin d’être musulman, pratiquant ou pas, pour savoir qu’il n’y a pas de prière, et encore moins à la mosquée, à l’heure d’entrée des écoles.
De plus, même son ami de maire, cité par elle comme unique source de ses balivernes, a osé contester la version des faits d’une NKM plus pitoyable que jamais. Toutes ces facéties ne sont pas sans nous rappeler le pain au chocolat d’un François Copé, celui-là même qui a réussi à se faire  jeter de cette même UMP, avait alors cru savoir qu’un jeune se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous sous prétexte qu’on ne mange pas pendant  le Ramadan». Insensé !