Chercher à donner un caractère officiel à une évidence, serait sa toute dernière trouvaille. Et peu importe s’il n’a fait qu’ânonner des propos trop ressassés bien avant lui par d’autres dont ce ministre qui remplacerait officieusement à pied levé celui balayé du gouvernement.
Reste à savoir maintenant quelles sont les chances marocaines de pouvoir s’en tirer à bon compte après les sanctions qui lui ont été infligées par la CAF : disqualification des deux prochaines CAN et amende d’un peu plus de 10 millions d’euros. Et c’est à ce niveau-là que l’on jaugera du degré de subtilité et de force des responsables marocains en vue de régler ce dossier. Et l’on aimerait tant être conforté au préalable par la stratégie qui sera suivie, sachant que le Maroc ne peut interjeter appel de la décision rendue par le comité exécutif de la CAF. Unique alternative : trouver un terrain d’entente avec l’instance continentale, ou en référer au T.A.S avec les risques que cela suppose.
On en est là. Il ne faut surtout compter sur quelqu’un qui a si piteusement cherché à pleurer le triste sort du football national en ressassant ce pitoyable refrain de «décision injuste».