Grâce aux partis politiques et autres syndicats, le Maroc a toutefois réalisé de belles avancées dans ce sens, même si les uns et les autres ont dû le faire à leur corps défendant, en s’exposant à une rude répression et autres exactions.
Que l’on en soit là où nous sommes aujourd’hui, c’est pour le moins consternant. Il n’est pas question que de déficit, mais la panne est là, aussi grosse, aussi désespérante que l’entêtement de Benkirane et de sa majorité.
Faut-il s’en étonner quand on s’est vu affubler de personnages rompus à la pensée unique, et pour qui tout un chacun qui soutiendrait un autre point de vue que le leur est, ipso facto, un ennemi à combattre, voire à abattre ?
Résultat : Nous en sommes aujourd’hui à subir le 1er Mai le plus triste de l’histoire de la classe ouvrière marocaine. Cela doit lui faire une belle jambe à un Benkirane qui a sabordé toute tentative de dialogue, qui a persisté dans ses refus, rejets et autres atermoiements, condamnant à une panne chronique le dialogue social.
Ce n’est sûrement pas de gaieté de cœur que les centrales syndicales des plus représentatives aient choisi de ne pas faire de ce 1er Mai une grande fête comme cela a été le cas depuis toujours.
Il est de tradition, à la veille de chaque Fête du travail, de voir le gouvernement annoncer quelques bonnes nouvelles à la classe ouvrière. Celui de Benkirane n’est pas en mesure de le faire, n’a aucune volonté de le faire. C’est à se demander si sa mission première n’est pas de multiplier les hausses des prix, d’anéantir le pouvoir d’achat des Marocains, de porter atteinte aux acquis de la classe ouvrière …
C’est à se demander également si son unique ambition ne serait pas de se faire un sous-fifre trop obséquieux appliquant à la lettre les recommandations /ordres du FMI.