Il ne faut pas croire. Le chef du gouvernement est prêt à tout et surtout à ne pas faire les choses à moitié. Il faut danser avec les troupes folkloriques locales? Qu’à cela ne tienne ! A Errachidia, il s’est emparé des crotales des gnaouas et a mis leurs turbans incrustés de coquillages pour esquisser des pas gnawis. Il faut dire que l’enjeu n’est pas des moindres. Cela fait autant de voix que de gnaouas et ahwach.
En attendant les élections, on croise les doigts et on retient son souffle. Et si, à Dieu ne plaise, Benkirane croisait des chikhates dans son roadshow? Aurions- nous droit, nous citoyens électeurs potentiels et impénitents, à une danse du ventre? Pas très halal tout ça.