Il serait question plutôt de relever une énième contradiction de ceux qui donnent bien l’impression que s’ils sont sur terre, c’est uniquement dans le but précis d’empêcher toute évolution digne d’un pays riche de par son histoire et la diversité qui l’a toujours caractérisé. Leur mission première, c’est de tirer vers le bas.
Entre autres monstrueuses aberrations, ledit projet s’entête à maintenir la peine capitale, la sentence la plus barbare qui soit. Elle va à l’encontre du droit le plus élémentaire : le droit à la vie. Comment donc prétendre adhérer aux conventions condamnant et interdisant toutes formes de torture et continuer à pratiquer la pire des tortures ? Comment peut-on se rétracter, se rattraper ou se racheter après exécution s’il s’avère que le condamné était innocent ?
Le plus troublant, le plus déconcertant, le plus traumatisant dans tout cela, c’est que ce sont ceux-là mêmes qui tiennent, comme à la prunelle de leurs yeux, à leurs barbes ou à leur accoutrement plutôt, à la peine de mort, qui se laissent emporter, et se font carrément menaçants quand le terme avortement est évoqué. On a au fait du mal à comprendre comment «la vie» d’un embryon aurait plus de valeur que celle d’un adulte.
Ne cherchez pas : leur logique n’en est tout simplement pas une.