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Quelque 7.600 milliards de dollars, soit 8% de la richesse mondiale, sont détenus par des particuliers dans des paradis fiscaux, affirme une récente étude parue dans le Journal Of Economic Perspectives.
Les ménages européens arrivent les premiers avec quelque 2.600 milliards localisés dans des Etats qui mêlent faible fiscalité et opacité financière, affirme le Français Grabiel Zucman, professeur assistant à la London School of Economics.
Derrière eux, les contribuables asiatiques (1.300 milliards) distancent de peu les Américains (1.200 milliards) qui sont suivis par les particuliers dans les pays du Golfe (700 milliards), affirme l'auteur de "la Richesse cachée des nations. Enquête sur les paradis fiscaux" (2013).
L'étude ne prend en compte que les actifs financiers et non les biens mobiliers ou immobiliers qui peuvent eux aussi être gardés à l'abri des fisc nationaux.
"S'il semble clair que la richesse détenue offshore est en augmentation, la principale incertitude tient à la part qui relève de l'évasion fiscale", indique M. Zucman, selon qui certains contribuables déclarent "en bonne et due forme" leurs comptes en Suisse ou dans les Iles Caïmans.
En tenant compte de cette incertitude, M. Zacman estime à "190 milliards" par an la perte en recettes fiscales essuyée par les Etats, au profit "quasi exclusif" des contribuables les plus fortunés.
Son étude montre également que les multinationales américaines font un usage croissant des paradis fiscaux pour réduire leurs impôts. En 2013, 55% de leurs revenus réalisés à l'étranger étaient localisés dans ces juridictions, notamment au Luxembourg ou à Singapour, contre un peu plus de 20% il y a trente ans.
Cette étude paraît à l'heure où la polémique sur l'optimisation fiscale des grandes entreprises a repris de l'ampleur avec les révélations "LuxLeaks" sur le rôle de plaque-tournante joué par le Luxembourg.
Les ménages européens arrivent les premiers avec quelque 2.600 milliards localisés dans des Etats qui mêlent faible fiscalité et opacité financière, affirme le Français Grabiel Zucman, professeur assistant à la London School of Economics.
Derrière eux, les contribuables asiatiques (1.300 milliards) distancent de peu les Américains (1.200 milliards) qui sont suivis par les particuliers dans les pays du Golfe (700 milliards), affirme l'auteur de "la Richesse cachée des nations. Enquête sur les paradis fiscaux" (2013).
L'étude ne prend en compte que les actifs financiers et non les biens mobiliers ou immobiliers qui peuvent eux aussi être gardés à l'abri des fisc nationaux.
"S'il semble clair que la richesse détenue offshore est en augmentation, la principale incertitude tient à la part qui relève de l'évasion fiscale", indique M. Zucman, selon qui certains contribuables déclarent "en bonne et due forme" leurs comptes en Suisse ou dans les Iles Caïmans.
En tenant compte de cette incertitude, M. Zacman estime à "190 milliards" par an la perte en recettes fiscales essuyée par les Etats, au profit "quasi exclusif" des contribuables les plus fortunés.
Son étude montre également que les multinationales américaines font un usage croissant des paradis fiscaux pour réduire leurs impôts. En 2013, 55% de leurs revenus réalisés à l'étranger étaient localisés dans ces juridictions, notamment au Luxembourg ou à Singapour, contre un peu plus de 20% il y a trente ans.
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