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​30 ans après, Liverpool pratiquement sacré

Vendredi 26 Juin 2020

​30 ans après, Liverpool pratiquement sacré

Liverpool est tout proche d'un premier titre de champion d'Angleterre depuis 30 ans: vainqueurs de Crystal Palace (4-0) mercredi, les Reds seront sacrés si Manchester City ne bat pas Chelsea. Manchester United, grâce à un triplé d'Anthony Martial, et Wolverhampton sont eux toujours à la lutte pour l'Europe.
Il ne manque presque plus rien à Liverpool pour redevenir champion d'Angleterre de football pour la première fois depuis 1990.
L'officialisation devait intervenir jeudi, si Manchester City ne repart pas de Chelsea (4e) avec les trois points.
"Je ne sais même pas si je vais regarder. La dernière fois, je les ai regardés et ils ont gagné 3-0" contre Arsenal, a plaisanté un Jürgen Klopp très heureux de la performance de son équipe, au micro de Sky Sports.
"Ce que les garçons ont montré était exceptionnel", a estimé l'Allemand.
Ce sacre par procuration, en quelque sorte, n'enlèverait rien au mérite des Reds, qui ont retrouvé de leur superbe pour disposer de Crystal Palace (4-0), équipe de milieu de tableau (9e), lors de la 31e journée.
Plus en jambes que contre Everton (0-0), ils ont trouvé deux fois la faille dès la première période, sur une merveille de coup franc en pleine lucarne de Trent Alexander-Arnold (1-0, 23) et sur un but de Mohamed Salah plein de sang froid (2-0, 44e).
Il s'agissait du 100e but de Liverpool, toutes compétitions confondues, cette saison.
Fabinho a définitivement ôté tout semblant de suspense d'une frappe sèche de plus de 25 mètres qui est venue glisser le long du petit filet adverse (3-0, 55e), avant que Sadio Mané, d'un plat du pied chirurgical, ne donne au match des airs de démonstration (4-0, 69e).
Paradoxalement, peut-être que Liverpool espèrera secrètement une victoire de City. Cela lui donnerait l'occasion de gagner le titre lors de la prochaine journée, un déplacement à l'Etihad Stadium, chez les toujours, mais sans doute plus pour longtemps, champions en titre.
Les Red Devils ont fait une excellente opération en dominant leur voisin et concurrent pour l'Europe, Sheffield (3-0) grâce au sens du but de l'avant-centre français.
Ils conservent leur 5e place avec 49 points, 5 de mieux que les Blades.
Pour ce premier match à huis clos à Old Trafford et son premier triplé en pro, Martial a réalisé un petit exploit.
Il faut remonter à Robin van Persie en 2013, lors d'un match pour le titre contre Aston Villa, pour trouver trace d'un Red Devil inscrivant un triplé en Premier League.
Dès la 7e minute, Martial a bien coupé d'un centre tendu de Marcus Rashford au premier poteau, profitant d'une défense très lâche des Blades (1-0, 7e).
Juste avant la pause, il a doublé la mise en convertissant un centre à ras de terre d'Aaron Wan-Bissaka (2-0, 44e).
Il a parachevé son oeuvre d'une balle piquée à la conclusion d'une attaque qui avait impliqué Paul Pogba, Bruno Fernandes et Marcus Rashford.
Avec 10 victoires et 3 nuls sur leurs 13 derniers matches, les hommes d'Ole Gunnar Soslkjaer sont sur une pente nettement ascendante et affichent un potentiel offensif impressionnant.
Provisoirement à deux points de Chelsea, United devient un candidat sérieux au Top 4 qui qualifie directement pour la Ligue des champions.
Un succès étriqué (1-0) contre le relégable Bournemouth suffit au bonheur des Wolves en embuscade pour une place européenne.
Sixièmes et devancés à la différence de buts par ManU (+17 contre +10), les hommes de Nuno Espirito Santo s'en sont remis à leur duo infernal Adama Traoré-Raul Jimenez.
Le schéma débordement puis centre de l'Espagnol pour la tête du Mexicain, répété à l'heure de jeu (1-0, 60e), a déjà souvent fait des dégâts, puisqu'il s'agit du 10e but du tandem.
Bournemouth voit, lui, Aston Villa le rejoindre au nombre de points (27), même s'il reste 18e devant les Villans.
Everton a pour sa part enfoncé encore un peu plus Norwich (0-1), bon dernier et pour qui la mission maintien semble désormais impossible.

​La Premier League crée un système d'alerte pour les insultes sur les réseaux sociaux


La Premier League a annoncé mercredi le lancement d'une plateforme permettant aux joueurs, entraîneurs, dirigeants ou membres de leurs familles de dénoncer les insultes à caractère discriminatoire dont ils seraient victimes sur les réseaux sociaux.
"Chaque cas sera étudié, signalé à la plateforme concernée, fera l'objet d'une enquête et, si nécessaire, d'une action judiciaire", a expliqué la Premier League dans son communiqué.
"Les insultes discriminatoires (racistes, sexistes, homophobes... NDLR) en ligne sont inacceptables quelles que soient les circonstances et s'attaquer à ce problème doit être une priorité", a expliqué Richard Masters, le patron de la Premier League.
"Il y a trop de cas où des footballeurs et leurs familles reçoivent d'épouvantables insultes à caractère discriminatoire et personne ne devrait avoir à subir ça", a-t-il ajouté.
Récemment, l'ancien attaquant international anglais d'Arsenal, Ian Wright, qui officie comme consultant pour la BBC, avait dénoncé les insultes racistes qu'il reçoit "quotidiennement", notamment depuis son soutien au mouvement antiraciste Black Lives Matter.
En mai, un adolescent irlandais, dont il avait rediffusé des messages privés racistes à son encontre, s'était rendu à la police.
Entre divers termes racistes pour désigner l'ancien joueur de 56 ans, le jeune garçon avait écrit "si j'attrape le corona(virus), je te tousserai au visage, je te donnerai ta condamnation à mort".
"Je sais que je ne devrais pas les regarder, mais ces message me frappent tellement fort. C'est un enfant !!! Ce gamin a une ligne directe jusqu'à moi et peut m'envoyer ça sans aucun problème", avait écrit Wright pour accompagner les captures d'écran des messages.
En début de saison, les joueurs de Manchester United Paul Pogba et Marcus Rashford ou de Chelsea, Tammy Abraham, avaient été les cibles d'insultes racistes après avoir raté des penalties.
Le réseau social Twitter s'était engagé à rencontrer des représentants de Manchester United, reconnaissant pouvoir "mieux faire pour protéger (ses) utilisateurs".
"Les comportements racistes n'ont pas leur place sur notre plateforme et nous les condamnons fortement", avait ajouté la société.


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