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Bien avant d’essayer la caméra, le jeune réalisateur a commencé par l’écriture de scénarios. A Zagora, il avait il y a trois ans remporté le concours de scénario. Quelque temps après, l’Association Zagora du film transsaharien en fera un film : Statuette de sable. Avec «Et moi», Chani confirme son surnom de Sinbad des courts marocains. Le film avait quitté un jour sa base-arrière pour ensuite suivre son bonhomme de chemin, jusqu’à l’arrivée à Cannes… une allure prometteuse.
Il s’agit de l’un des courts les plus distingués. A Meknès, Settat, Chefchaouen, Casablanca, Kénitra, Guelmim, Immouzer, Bagdad, Tanger … et le meilleur passage c’était à Klébia en Tunisie. «Et moi» y a récolté le faucon de bronze au Festival du cinéma amateur, l’un des plus anciens du monde arabe et d’Afrique.
Le cinéma pour ce natif d’Errich n’est point un luxe, encore moins une ostentation, le devoir et la nécessité de s’exprimer étant impérieux. A chaque fois, son pari était de prouver qu’on pouvait faire du cinéma, sans pour autant appartenir au cercle de réalisateurs perdus et sans résider dans l’axe Casa-Rabat-Tanger…