Des animaux anthropomorphes aux extraterrestres hauts en couleur, Disney et sa filiale Pixar misent sur leurs classiques et des scénarios célébrant les "différences" et le "vivre-ensemble" pour leurs prochains films, dévoilés par extraits à Annecy.
Très attendu, le deuxième volet de "Zootopie" arrive neuf ans après le premier opus, devenu en 2016 l'un des plus grands succès de Disney avec plus d'un milliard de dollars de recettes mondiales et obtenant l'Oscar du meilleur film d'animation.
"C'est la première fois qu'on montre publiquement des choses qui ne sont même pas encore terminées", s'est réjoui auprès de l'AFP Jared Bush, directeur créatif de Walt Disney et réalisateur de "Zootopie" 1 et 2, accueilli pour la première fois au festival du film d'animation d'Annecy, clos samedi, dans une salle comble de 900 personnes.
Dans ce second volet, attendu pour le 26 novembre en France et aux Etats-Unis, Disney explore la relation du duo emblématique de Judy Hopps, la lapine policière débrouillarde, et Nick Wilde, le renard escroc repenti, "deux animaux très différents" amenés à enquêter sur l'apparition énigmatique du serpent bleu Gary, le premier reptile à intégrer la société animale de "Zootopie".
Au cœur de l'intrigue, une enquête approfondie sur la place des différences dans un monde où proies et prédateurs vivent côte à côte.
"Dans notre nature humaine, lorsque les choses deviennent difficiles, on commence à relever les différences, et c'est ce que nous abordons dans l'histoire", explique Jared Bush, souhaitant "faire en sorte que les spectateurs quittent la salle en réfléchissant à ce qu'ils viennent de voir".
Parmi les séquences dévoilées vendredi, le retour de Mr. Big, la musaraigne mafieuse, le Marsh Market, nouveau décor conçu pour les animaux semi-aquatiques, une course-poursuite et une séance de thérapie entre Judy et Nick.
Avec ces personnages, Disney revient sur ses classiques et sa capacité à "anthropomorphiser les animaux et à les rendre humains", estime Jared Bush, relevant aussi le défi de modélisation des fourrures dans un environnement semi-aquatique. "Nous avons mis tout le monde à l'épreuve, et les spectateurs vont être époustouflés", promet le réalisateur.
"C'est un peu dans la lignée des derniers Disney où l'histoire ne va pas forcément être incroyable car tout a un peu été fait" mais où le scénario aborde les "problématiques et les références actuelles" comme "l'acceptation des uns et des autres" et de "ses propres défauts", estime Justine Gaulard, 27 ans, bénévole au festival venue découvrir les premières images.
Côté Pixar, "Elio", réalisé par Domee Shi et Madeline Sharafian, suit un enfant solitaire passionné d'espace qui se sent coincé sur Terre jusqu'au jour où il est enlevé par des extraterrestres amicaux. Célébré à bord d'une assemblée intergalactique et propulsé "ambassadeur de la Terre", il se lie d'amitié avec Gordon, un extraterrestre vermiforme marginalisé.
"Au début du film, Elio est très pessimiste à propos de la Terre, c'est un état d'esprit très dangereux dans lequel nous risquons tous de glisser", avertit dans un entretien avec l'AFP Madeline Sharafian.
Quand le jeune garçon arrive dans l'univers, "il a l'impression d'avoir trouvé son peuple et sa place", résume Domee Shi. "Toutes ces espèces, toutes ces planètes et ces cultures différentes ont compris comment vivre ensemble et travailler en paix et en harmonie", ajoute-t-elle, "une vision pleine d'espoir pour notre planète".
"C'est un chouette message, un peu attendu", juge Stéphane Congouleirs, 27 ans, étudiant à l'école suisse de design Canvas, qui a pu voir les premières minutes du film, visible le 18 juin en France et aux Etats-Unis. Si ses camarades et lui saluent les visuels et l'humour, tous regrettent un scénario "un peu bateau" de l'orphelin esseulé.
Autres nouveautés présentées au festival par Pixar, le film "Hoppers" et la suite "Toy Story 5", prévus pour 2026, ainsi que "Gatto", qui suivra l'histoire d'un chat noir dans les rues de Venise en 2027.
Très attendu, le deuxième volet de "Zootopie" arrive neuf ans après le premier opus, devenu en 2016 l'un des plus grands succès de Disney avec plus d'un milliard de dollars de recettes mondiales et obtenant l'Oscar du meilleur film d'animation.
"C'est la première fois qu'on montre publiquement des choses qui ne sont même pas encore terminées", s'est réjoui auprès de l'AFP Jared Bush, directeur créatif de Walt Disney et réalisateur de "Zootopie" 1 et 2, accueilli pour la première fois au festival du film d'animation d'Annecy, clos samedi, dans une salle comble de 900 personnes.
Dans ce second volet, attendu pour le 26 novembre en France et aux Etats-Unis, Disney explore la relation du duo emblématique de Judy Hopps, la lapine policière débrouillarde, et Nick Wilde, le renard escroc repenti, "deux animaux très différents" amenés à enquêter sur l'apparition énigmatique du serpent bleu Gary, le premier reptile à intégrer la société animale de "Zootopie".
Au cœur de l'intrigue, une enquête approfondie sur la place des différences dans un monde où proies et prédateurs vivent côte à côte.
"Dans notre nature humaine, lorsque les choses deviennent difficiles, on commence à relever les différences, et c'est ce que nous abordons dans l'histoire", explique Jared Bush, souhaitant "faire en sorte que les spectateurs quittent la salle en réfléchissant à ce qu'ils viennent de voir".
Parmi les séquences dévoilées vendredi, le retour de Mr. Big, la musaraigne mafieuse, le Marsh Market, nouveau décor conçu pour les animaux semi-aquatiques, une course-poursuite et une séance de thérapie entre Judy et Nick.
Avec ces personnages, Disney revient sur ses classiques et sa capacité à "anthropomorphiser les animaux et à les rendre humains", estime Jared Bush, relevant aussi le défi de modélisation des fourrures dans un environnement semi-aquatique. "Nous avons mis tout le monde à l'épreuve, et les spectateurs vont être époustouflés", promet le réalisateur.
"C'est un peu dans la lignée des derniers Disney où l'histoire ne va pas forcément être incroyable car tout a un peu été fait" mais où le scénario aborde les "problématiques et les références actuelles" comme "l'acceptation des uns et des autres" et de "ses propres défauts", estime Justine Gaulard, 27 ans, bénévole au festival venue découvrir les premières images.
Côté Pixar, "Elio", réalisé par Domee Shi et Madeline Sharafian, suit un enfant solitaire passionné d'espace qui se sent coincé sur Terre jusqu'au jour où il est enlevé par des extraterrestres amicaux. Célébré à bord d'une assemblée intergalactique et propulsé "ambassadeur de la Terre", il se lie d'amitié avec Gordon, un extraterrestre vermiforme marginalisé.
"Au début du film, Elio est très pessimiste à propos de la Terre, c'est un état d'esprit très dangereux dans lequel nous risquons tous de glisser", avertit dans un entretien avec l'AFP Madeline Sharafian.
Quand le jeune garçon arrive dans l'univers, "il a l'impression d'avoir trouvé son peuple et sa place", résume Domee Shi. "Toutes ces espèces, toutes ces planètes et ces cultures différentes ont compris comment vivre ensemble et travailler en paix et en harmonie", ajoute-t-elle, "une vision pleine d'espoir pour notre planète".
"C'est un chouette message, un peu attendu", juge Stéphane Congouleirs, 27 ans, étudiant à l'école suisse de design Canvas, qui a pu voir les premières minutes du film, visible le 18 juin en France et aux Etats-Unis. Si ses camarades et lui saluent les visuels et l'humour, tous regrettent un scénario "un peu bateau" de l'orphelin esseulé.
Autres nouveautés présentées au festival par Pixar, le film "Hoppers" et la suite "Toy Story 5", prévus pour 2026, ainsi que "Gatto", qui suivra l'histoire d'un chat noir dans les rues de Venise en 2027.