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Dayo a particulièrement retenu l’attention lors de la rencontre remportée par la sélection burkinabè face à la Guinée équatoriale (2-1). Affichant sérénité et assurance, il a salué le public marocain avec un large sourire, un geste spontané qui illustre la profondeur du lien qui l’unit au Royaume, pays qui a façonné son talent et accompagné son ascension sur la scène du football africain.
Pendant plus de neuf années, le défenseur burkinabè a associé son nom à la Renaissance Sportive de Berkane (RSB). En ce début de saison sportive, il a entamé une nouvelle expérience professionnelle au Qatar, au terme d’un parcours remarquable qui l’a consacré comme l’un des joueurs les plus marquants du championnat professionnel marocain.
Bien plus qu’un simple joueur étranger, Issoufou Dayo s’est imposé comme une pièce maîtresse du mur défensif du club berkani et comme un véritable leader sur le terrain, grâce à sa rigueur défensive, son intelligence tactique et son remarquable esprit de combativité.
Son passage au sein du club orange a été jalonné de succès historiques, parmi lesquels deux titres de la Coupe de la Confédération africaine (2020 et 2022), trois Coupes du Trône (2018, 2021 et 2022), ainsi qu’une Supercoupe d’Afrique en 2022. Il a également contribué de manière décisive à l’obtention du premier titre de champion du Maroc de l’histoire de la RSB, et ce lors de la saison 2024-2025.
Cette expérience marocaine, aussi riche qu’exigeante, a forgé chez Dayo une maturité sportive et une stature de leader qui se reflètent aujourd’hui dans son rôle au sein de la sélection de son pays. Désormais, il aborde la CAN 2025 avec les "Etalons" animé par la ferme volonté d’aller loin dans la compétition, fort de sa connaissance approfondie des stades marocains, qu’il considère comme un "terrain familier".
Dans des déclarations antérieures, le capitaine burkinabè n’a jamais dissimulé son attachement profond au Maroc, qualifiant son passage dans le championnat national de "véritable école" ayant marqué sa carrière. Son retour à l’occasion de la CAN revêt ainsi une dimension symbolique particulière, mêlant reconnaissance et aspirations renouvelées.
La sélection burkinabè mise largement sur l’expérience, le charisme et l’influence de Dayo au sein du vestiaire, non seulement en tant que défenseur central, mais aussi comme guide pour une jeune génération en quête de repères. Finalistes de la CAN en 2013, les "Etalons" nourrissent aujourd’hui l’espoir d’écrire une nouvelle page de l’histoire du football burkinabè.
Issoufou Dayo incarne ainsi le parcours exemplaire d’un joueur africain révélé sur les pelouses marocaines, avant d’y revenir porté par un rêve continental, dans un récit fait de fidélité, de professionnalisme et d’une ambition résolument tournée vers de nouveaux horizons.









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