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La Libanaise Majida El Roumi, légende vivante de la chanson arabe, a renoué samedi soir avec son public marocain lors d’un concert d’exception donné au Théâtre national Mohammed V de Rabat, à l’occasion de la 20e édition du Festival "Mawazine – Rythmes du monde".
C’est avec élégance et prestance, signature d’une artiste au rayonnement arabe et international, que la diva libanaise a fait son entrée sur scène. Une foule nombreuse l’attendait avec impatience, prête à communier une nouvelle fois avec une voix qui a marqué des générations.
Accueillie chaleureusement par les youyous, les acclamations et une standing ovation, Majida El Roumi a été accompagnée par des applaudissements nourris tout au long de la soirée, témoignage d’un attachement sincère de la part du public marocain.
Touchée par cet accueil, l’artiste a exprimé son amour et sa profonde estime pour le Maroc, Roi et peuple, se disant ravie de retrouver un public "toujours admiré pour sa sensibilité artistique et son raffinement". La soirée a débuté avec la chanson "Mily Ya Helwa Mily" (2018), avant d’enchaîner avec un florilège de ses plus grands succès : "Khodni Habibi", "Aynak Layal Sayfiya", "Esma' Qalbi", "Am Yas'alouni Aleek Al-Nas", "Ana Am Behlam" ainsi que le titre "La Tas'al", interprétée avec brio sur une guitare électrique.
Le moment d’apothéose fut atteint avec l’interprétation des intemporelles "Kon Sadiqi" et "Kalimat", deux titres emblématiques salués par une ovation des festivaliers, visiblement émus et transportés.
Dirigé par le talentueux maestro Lubnan Baalbaki, l’orchestre accompagnant Majida El Roumi a enrichi la soirée de superbes orchestrations, sublimant davantage l’ambiance. La grande surprise de ce concert de plus de deux heures fut sans doute lorsque l’artiste, arborant fièrement le drapeau marocain, a interprété des extraits de chansons du patrimoine national comme "Alach Ya Ghzali" du regretté maître Maâti Benkacem, ou encore "Bint Bladi" de feu Abdelssadek Chekara. Un geste symbolique fort qui a souligné la profondeur des liens entre les écoles musicales marocaine et libanaise.
Née le 13 décembre 1956 à Kfarchima au Liban dans une famille d’artistes, son père étant le compositeur Halim El Roumi, Majida El Roumi possède une carrière riche s’étalant sur plusieurs décennies. Elle a à son actif 13 albums, dont les célèbres "Kalimat" (1991), "Rasa’il" (1996) et "Etazalt El Gharam" (2006).
C’est avec élégance et prestance, signature d’une artiste au rayonnement arabe et international, que la diva libanaise a fait son entrée sur scène. Une foule nombreuse l’attendait avec impatience, prête à communier une nouvelle fois avec une voix qui a marqué des générations.
Accueillie chaleureusement par les youyous, les acclamations et une standing ovation, Majida El Roumi a été accompagnée par des applaudissements nourris tout au long de la soirée, témoignage d’un attachement sincère de la part du public marocain.
Touchée par cet accueil, l’artiste a exprimé son amour et sa profonde estime pour le Maroc, Roi et peuple, se disant ravie de retrouver un public "toujours admiré pour sa sensibilité artistique et son raffinement". La soirée a débuté avec la chanson "Mily Ya Helwa Mily" (2018), avant d’enchaîner avec un florilège de ses plus grands succès : "Khodni Habibi", "Aynak Layal Sayfiya", "Esma' Qalbi", "Am Yas'alouni Aleek Al-Nas", "Ana Am Behlam" ainsi que le titre "La Tas'al", interprétée avec brio sur une guitare électrique.
Le moment d’apothéose fut atteint avec l’interprétation des intemporelles "Kon Sadiqi" et "Kalimat", deux titres emblématiques salués par une ovation des festivaliers, visiblement émus et transportés.
Dirigé par le talentueux maestro Lubnan Baalbaki, l’orchestre accompagnant Majida El Roumi a enrichi la soirée de superbes orchestrations, sublimant davantage l’ambiance. La grande surprise de ce concert de plus de deux heures fut sans doute lorsque l’artiste, arborant fièrement le drapeau marocain, a interprété des extraits de chansons du patrimoine national comme "Alach Ya Ghzali" du regretté maître Maâti Benkacem, ou encore "Bint Bladi" de feu Abdelssadek Chekara. Un geste symbolique fort qui a souligné la profondeur des liens entre les écoles musicales marocaine et libanaise.
Née le 13 décembre 1956 à Kfarchima au Liban dans une famille d’artistes, son père étant le compositeur Halim El Roumi, Majida El Roumi possède une carrière riche s’étalant sur plusieurs décennies. Elle a à son actif 13 albums, dont les célèbres "Kalimat" (1991), "Rasa’il" (1996) et "Etazalt El Gharam" (2006).