
La pièce de théâtre "Kounnach Al-Hachma" a été présentée vendredi soir au théâtre Ben M’sik à Casablanca par la troupe "Al Fane Al Assil".
La pièce, écrite par Abdelmajid Saadallah et mise en scène par Sami Saadallah, propose une réflexion sur l’amour, le pardon et le sacrifice, en mettant en avant le personnage de "Bachar Al-Kheir" confronté à une mentalité qui perpétue la culture de la honte et nie les droits des femmes.
Le spectacle s’appuie sur le patrimoine immatériel et l’histoire culturelle orale, en retraçant la relation d’un cheikh de tribu de nomades avec sa fille, qu’il enferme dans la "coupole de la honte", révélant des significations humaines profondes liées à la perte, à la peur de l’avenir et au désir de délivrance.
La dimension symbolique se conjugue avec une lecture psychologique, mettant en avant l’attachement au père et le conflit latent avec sa fille, en résonance avec l’imaginaire collectif et la mémoire populaire.
Dans ce cadre, le metteur en scène de la pièce, Sami Saadallah, a indiqué à la MAP que sa vision scénique s’articule autour d’un espace dramatique où le désir de vivre se mêle à la pulsion de mort.
Il a souligné que l’œuvre vise un "processus de catharsis " en posant des questions existentielles sur le sens de la vie et de la mort, la liberté et l’égalité, la condition de la femme et l’appartenance à la famille et à la société.
Pour approfondir cette dimension psychologique et philosophique, le travail sur l’éclairage a été conçu comme un prolongement de la mise en scène.
Le concepteur Ayoub Benhabach a utilisé "l’espace vide" comme choix esthétique, remplissant la scène d’éléments lumineux inspirés du patrimoine marocain ancien, créant ainsi un langage visuel parallèle qui définit le temps psychologique de la scène et transforme la coupole et la maison de la fille du cheikh en éléments centraux de la narration théâtrale.
Le comédien et directeur de la troupe, Saïd Mezouar, qui a incarné le narrateur, a relevé, dans une déclaration similaire, que "le théâtre n’est pas seulement un spectacle ou une histoire, mais un message humain et intellectuel, reflétant le pouls de la société et ouvrant le débat sur ses grandes questions ".
"Kounnach Al-Hachma" constitue une invitation à plonger dans la mémoire collective et à raviver les valeurs de tolérance et de solidarité face à la culture de l’exclusion et de la marginalisation, a-t-il ajouté.
En dialogue étroit avec la dimension visuelle, les comédiens Mustapha Ahnini, Bouchaïb Lamrani, Saïd Mezouar, Raja Bouhami et El Hussein Aghbalo ont brillamment incarné les conflits des personnages et la sensibilité du texte.
Yassine Zaoui a conçu l’espace scénique et les costumes, reflétant l’univers nomade avec une touche contemporaine. La musique, signée par les artistes Toufik Belkhedr et Rachid Bydar, a apporté une dimension esthétique et émotionnelle supplémentaire à l’ensemble.
A noter que cette pièce a bénéficié du soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Département de la Culture, dans le cadre du programme de soutien aux projets culturels et artistiques pour l’année 2025.
La pièce, écrite par Abdelmajid Saadallah et mise en scène par Sami Saadallah, propose une réflexion sur l’amour, le pardon et le sacrifice, en mettant en avant le personnage de "Bachar Al-Kheir" confronté à une mentalité qui perpétue la culture de la honte et nie les droits des femmes.
Le spectacle s’appuie sur le patrimoine immatériel et l’histoire culturelle orale, en retraçant la relation d’un cheikh de tribu de nomades avec sa fille, qu’il enferme dans la "coupole de la honte", révélant des significations humaines profondes liées à la perte, à la peur de l’avenir et au désir de délivrance.
La dimension symbolique se conjugue avec une lecture psychologique, mettant en avant l’attachement au père et le conflit latent avec sa fille, en résonance avec l’imaginaire collectif et la mémoire populaire.
Dans ce cadre, le metteur en scène de la pièce, Sami Saadallah, a indiqué à la MAP que sa vision scénique s’articule autour d’un espace dramatique où le désir de vivre se mêle à la pulsion de mort.
Il a souligné que l’œuvre vise un "processus de catharsis " en posant des questions existentielles sur le sens de la vie et de la mort, la liberté et l’égalité, la condition de la femme et l’appartenance à la famille et à la société.
Pour approfondir cette dimension psychologique et philosophique, le travail sur l’éclairage a été conçu comme un prolongement de la mise en scène.
Le concepteur Ayoub Benhabach a utilisé "l’espace vide" comme choix esthétique, remplissant la scène d’éléments lumineux inspirés du patrimoine marocain ancien, créant ainsi un langage visuel parallèle qui définit le temps psychologique de la scène et transforme la coupole et la maison de la fille du cheikh en éléments centraux de la narration théâtrale.
Le comédien et directeur de la troupe, Saïd Mezouar, qui a incarné le narrateur, a relevé, dans une déclaration similaire, que "le théâtre n’est pas seulement un spectacle ou une histoire, mais un message humain et intellectuel, reflétant le pouls de la société et ouvrant le débat sur ses grandes questions ".
"Kounnach Al-Hachma" constitue une invitation à plonger dans la mémoire collective et à raviver les valeurs de tolérance et de solidarité face à la culture de l’exclusion et de la marginalisation, a-t-il ajouté.
En dialogue étroit avec la dimension visuelle, les comédiens Mustapha Ahnini, Bouchaïb Lamrani, Saïd Mezouar, Raja Bouhami et El Hussein Aghbalo ont brillamment incarné les conflits des personnages et la sensibilité du texte.
Yassine Zaoui a conçu l’espace scénique et les costumes, reflétant l’univers nomade avec une touche contemporaine. La musique, signée par les artistes Toufik Belkhedr et Rachid Bydar, a apporté une dimension esthétique et émotionnelle supplémentaire à l’ensemble.
A noter que cette pièce a bénéficié du soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Département de la Culture, dans le cadre du programme de soutien aux projets culturels et artistiques pour l’année 2025.