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Le film franco-italien "Il tempo che ci vuole" (Le temps qu'il faut) de la réalisatrice Francesca Comencini a remporté, samedi soir, le Grand prix de la 30ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT), organisée du 25 octobre au 1er novembre.
Ce film, qui a raflé le Grand prix de la ville de Tétouan "Tamouda", s'inspire de la relation de la réalisatrice Francesca Comencini avec son père, le réalisateur italien Luigi Comencini, à travers une histoire retraçant la transition de l'enfance à la maturité artistique.
Le prix spécial du jury “Mohamed Reggab” est revenu au film documentaire franco-belge "Bande sonore d’un coup d’Etat" de Johan Grimonprez, tandis que le prix “Azzedine Meddour” pour la première œuvre a été attribué au film espagnol "La Guitarra Flamenca de Yerai Cortes" de Antonis A lvarez.
Le jury a décerné le prix de l’interprétation masculine à l’acteur marocain Saad Mouaffak pour son rôle dans le film "Sonate nocturne" d’Abdeslam Kelai, et le prix d’interprétation féminine à l’actrice corse Ghjuvanna Benedetti, pour son rôle dans le film français "Le Royaume" de Julien Colonna.
Le prix de la critique "Mustapha Mesnaoui" a été, quant à lui, attribué au film italien "Vermiglio ou La Mariée des Montagnes" de Maura Delpero, tandis que le film "Le lac bleu" du réalisateur marocain Daoud Aoulad-Syad a eu une mention spéciale du jury.
Dans une déclaration à la MAP, l’acteur Saad Mouaffak s'est dit content de recevoir ce prix lors d’un festival aussi important que celui de Tétouan, devant un public cinéphile, qualifiant cette récompense de “véritable tremplin” dans sa carrière.
“Devenir acteur était pour moi un rêve d'enfant” a-t-il confié, expliquant vouloir construire une carrière artistique qui aboutirait à un réel héritage cinématographique admiré par le public.
Pour sa part, Abdellatif El Badi, de la direction du festival, a indiqué que cette édition a connu un vif succès grâce à l'énergie positive et à la forte interaction entre les artistes participants et le public, soulignant que ce succès est dû au programme artistique riche et complet, qui a attiré les passionnés et les critiques.
Il a noté que cette édition a vu la participation de personnalités connues, représentant diverses sensibilités cinématographiques du bassin méditerranéen, affirmant dans ce sens que les prix décernés sont “bien mérités” et ont couronné les films qui se sont distingués parmi la compétition officielle.
Dix longs métrages et documentaires récents étaient en lice cette année pour le palmarès du festival. Provenant de huit pays, ces films explorent une diversité de registres, allant de la fiction intimiste au documentaire engagé.
Outre les 7 films ayant remporté des prix au festival, trois autres ont participé, à savoir "Evcilik" de Umit Unal (Turquie), "Mammife re" de Liliana Torres (Espagne) et "İdea" de Tayfun Pirselimoğlu (Turquie), face à un jury présidé par le réalisateur italien Leonardo di Costanzo, et composé de la réalisatrice et scénariste marocaine Asmae El Moudir, de l’acteur et dramaturge français Serge Barbuscia, de la productrice portugaise Isabel Machado et du réalisateur et scénariste égyptien Amir Ramses.
Cette édition a également été marquée par l’organisation de la 3ème édition des "Ateliers de Tétouan", un programme dédié au soutien de projets de longs métrages de fiction et de documentaires en phase de développement, portés par des talents originaires des pays du bassin méditerranéen. Cette année, 10 projets ont été retenus parmi 138 candidatures, à l’issue d’un processus de sélection rigoureux mené par des professionnels et experts du cinéma.
Outre la compétition officielle, le programme du festival a proposé plusieurs sections, dont “Coups de cœur”, les films hommages, ainsi qu’une sélection d’œuvres emblématiques ayant marqué l’histoire du festival. Des colloques, rencontres et ateliers, animés par des réalisateurs, critiques, universitaires et artistes de renom, ont également abordé des thèmes liés à la création, à l’esthétique et à la transmission du savoir.
Depuis sa création en 1985 par l’Association "Amis du cinéma de Tétouan" (ACT), le FCMT n’a eu de cesse de promouvoir les cinématographies de la mare nostrum et de porter haut les valeurs d’une cinéphilie exigeante et diverse.
Ce film, qui a raflé le Grand prix de la ville de Tétouan "Tamouda", s'inspire de la relation de la réalisatrice Francesca Comencini avec son père, le réalisateur italien Luigi Comencini, à travers une histoire retraçant la transition de l'enfance à la maturité artistique.
Le prix spécial du jury “Mohamed Reggab” est revenu au film documentaire franco-belge "Bande sonore d’un coup d’Etat" de Johan Grimonprez, tandis que le prix “Azzedine Meddour” pour la première œuvre a été attribué au film espagnol "La Guitarra Flamenca de Yerai Cortes" de Antonis A lvarez.
Le jury a décerné le prix de l’interprétation masculine à l’acteur marocain Saad Mouaffak pour son rôle dans le film "Sonate nocturne" d’Abdeslam Kelai, et le prix d’interprétation féminine à l’actrice corse Ghjuvanna Benedetti, pour son rôle dans le film français "Le Royaume" de Julien Colonna.
Le prix de la critique "Mustapha Mesnaoui" a été, quant à lui, attribué au film italien "Vermiglio ou La Mariée des Montagnes" de Maura Delpero, tandis que le film "Le lac bleu" du réalisateur marocain Daoud Aoulad-Syad a eu une mention spéciale du jury.
Dans une déclaration à la MAP, l’acteur Saad Mouaffak s'est dit content de recevoir ce prix lors d’un festival aussi important que celui de Tétouan, devant un public cinéphile, qualifiant cette récompense de “véritable tremplin” dans sa carrière.
“Devenir acteur était pour moi un rêve d'enfant” a-t-il confié, expliquant vouloir construire une carrière artistique qui aboutirait à un réel héritage cinématographique admiré par le public.
Pour sa part, Abdellatif El Badi, de la direction du festival, a indiqué que cette édition a connu un vif succès grâce à l'énergie positive et à la forte interaction entre les artistes participants et le public, soulignant que ce succès est dû au programme artistique riche et complet, qui a attiré les passionnés et les critiques.
Il a noté que cette édition a vu la participation de personnalités connues, représentant diverses sensibilités cinématographiques du bassin méditerranéen, affirmant dans ce sens que les prix décernés sont “bien mérités” et ont couronné les films qui se sont distingués parmi la compétition officielle.
Dix longs métrages et documentaires récents étaient en lice cette année pour le palmarès du festival. Provenant de huit pays, ces films explorent une diversité de registres, allant de la fiction intimiste au documentaire engagé.
Outre les 7 films ayant remporté des prix au festival, trois autres ont participé, à savoir "Evcilik" de Umit Unal (Turquie), "Mammife re" de Liliana Torres (Espagne) et "İdea" de Tayfun Pirselimoğlu (Turquie), face à un jury présidé par le réalisateur italien Leonardo di Costanzo, et composé de la réalisatrice et scénariste marocaine Asmae El Moudir, de l’acteur et dramaturge français Serge Barbuscia, de la productrice portugaise Isabel Machado et du réalisateur et scénariste égyptien Amir Ramses.
Cette édition a également été marquée par l’organisation de la 3ème édition des "Ateliers de Tétouan", un programme dédié au soutien de projets de longs métrages de fiction et de documentaires en phase de développement, portés par des talents originaires des pays du bassin méditerranéen. Cette année, 10 projets ont été retenus parmi 138 candidatures, à l’issue d’un processus de sélection rigoureux mené par des professionnels et experts du cinéma.
Outre la compétition officielle, le programme du festival a proposé plusieurs sections, dont “Coups de cœur”, les films hommages, ainsi qu’une sélection d’œuvres emblématiques ayant marqué l’histoire du festival. Des colloques, rencontres et ateliers, animés par des réalisateurs, critiques, universitaires et artistes de renom, ont également abordé des thèmes liés à la création, à l’esthétique et à la transmission du savoir.
Depuis sa création en 1985 par l’Association "Amis du cinéma de Tétouan" (ACT), le FCMT n’a eu de cesse de promouvoir les cinématographies de la mare nostrum et de porter haut les valeurs d’une cinéphilie exigeante et diverse.
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