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Cette dynamique, portée par une vision claire et une planification maîtrisée, a permis aux Lions de l’Atlas de tourner la page d’une longue période de transition pour s’imposer comme une sélection capable de rivaliser avec les meilleures nations de la planète, écrit le journal.
Le socle de cette réussite réside notamment dans la création de l’Académie Mohammed VI de Football, opérationnelle depuis 2009, véritable moteur du renouveau national, explique-t-il.
Dotée d’équipements médicaux modernes et d’infrastructures de formation parmi les plus avancées au monde, cette institution d’excellence, réalisée grâce à un investissement de plus de 65 millions de dollars, constitue un vivier incontournable des nouveaux talents marocains, note El Español.
Conscient de l’importance d’associer formation locale et standards internationaux, le Royaume a également misé sur l’intégration des jeunes issus de la diaspora, favorisant l’émergence d’une génération de joueurs de haut niveau tels qu’Achraf Hakimi, Sofyan Amrabat ou Brahim Díaz, poursuit la publication madrilène.
Selon la même source, cette refonte globale de l’écosystème sportif national a produit des résultats sans précédent : après l’exploit retentissant du Mondial 2022, le Maroc a confirmé sa progression avec une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024, avant de remporter en octobre dernier le titre mondial U20 face à l’Argentine.
Cette suprématie s’illustre désormais dans l’ensemble des disciplines, du futsal au football féminin, confirmant la solidité d’un modèle bâti pour durer et performer sur le long terme, ajoute le média ibérique.
En attendant des nouveaux exploits lors des Coupes du Monde 2026 et 2030, l'actuel défi du football marocain reste la conquête du titre continental lors de la CAN 2025, une étape décisive pour consacrer une décennie de planification exemplaire et concrétiser le passage du statut de favori à celui de champion, conclut le journal espagnol.









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