-
Participation du Maroc à la 2ème réunion sur la stratégie arabe de l’éducation aux médias
-
Adoption de la Déclaration de Praia
-
Omar Hilale co-préside à New York le Forum de l'ECOSOC sur la science, la technologie et l'innovation
-
Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab
A l’ouverture de cette table ronde, le modérateur Abdelali Jliliqui a mis en exergue le rôle décisif des Nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) dans la vie d’aujourd’hui et les opportunités qu’elles présentent pour la promotion de la participation politique chez les jeunes.
De son côté, Ahmed Jazouli a présenté la définition, les outils et les aboutissements du «e-démocratie», tout en mettant en relief l’approche inclusive qu’il faut mettre en œuvre lors de l’élaboration et la gestion des projets de communication à travers le web. Et d’expliquer que l’approche inclusive a trait à cette ouverture du site sur les utilisateurs en les hissant au stade de contributeurs, dans un esprit participatif et interactif, au lieu de simples utilisateurs ou consommateurs d’information. Cette inclusion se traduit, selon M. Jazouli, par les réactions aux articles, la participation aux forums en ligne, la communication directe avec les responsables et les personnes chargées de programmes ou projets, la présentation de propositions, la mise en place ou adoption de projet de plaidoyer pour une cause, l’expression d’attentes et doléances, etc.
La dimension humaine est un facteur primordial pour les NTIC, souligne l’intervenant qui est également président du Centre de la démocratie, tout en expliquant que l’inclusion de la population cible (environ 9 millions au Maroc avec une grande majorité de jeunes) permet la réalisation de plusieurs objectifs dont l’appropriation du contenu par les internautes qui passent du stade de simples utilisateurs aux contributeurs confirmés, l’inclusion d’une grande majorité de la population dans la prise de décision et la collecte d’informations utiles pour servir la qualité, l’ouverture d’opportunités pour le plaidoyer, la réclamation pacifique et toutes les forces de propositions, etc.
Pour leur part, les intervenants aux débats, tels que Noureddine Achemlal de Tanmia.ma et Mohamed Guoumri, représentant de l’Association des libertés de l’information ont exposé leurs visions concernant l’utilisation des NTIC par les institutions de démocratie. Le premier a ainsi expliqué que les NTIC sont plus qu’un outil de communication, elles sont un moyen de dialogue, de plaidoyer et d’interaction. Alors que le second a plaidé en faveur du droit d’accès à l’information en précisant que le fait d’avoir un site n’est pas obligatoirement la garantie de l’ouverture et seule l’interaction assure l’accessibilité du site.
Séance tenante, la Radio nationale a invité, dans son émission «Maâ Chabab» (Avec les jeunes) animée par le journaliste Samir Raissouni, les participants pour un dialogue interactif lancé sur les ondes, une nouvelle façon d’enrichir les débats, en impliquant les Marocains d’autres régions.