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Le président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers a indiqué, dans cette veine, que la catégorie la plus large des effectifs du secteur de l’éducation et de l’enseignement, le pilier par excellence de toute l’opération et tout le processus de l’apprentissage, à savoir les enseignants, toutes catégories confondues, ne bénéficie pas des dispositions dudit projet comme préconisé.
A ce propos, le conseiller parlementaire ittihadi a souligné que la situation matérielle et sociale dans laquelle se débattent les enseignants est de plus en plus critique, entraînant une position vulnérable, dégradée et dégradante faisant d’eux l’objet de dérision, de brimades, d’intimidation, de harcèlement et de mépris, ajoutant que l’on ne peut absolument pas tolérer cette posture ni le contexte social dramatique de cette catégorie, dont la mission est pourtant des plus cruciales dans l’ensemble des programmes de développement économique et social et d’épanouissement humain.
Youssef Aïdi a, par ailleurs, précisé que dans le projet de statut du corps des enseignants et de l’ensemble des fonctionnaires du secteur de l’éducation, on peut déceler un maillon manquant très important car il n’est pas concevable qu’un professeur classé dans la catégorie de l’échelle administrative 10 perçoive une mensualité de 5173 dirhams dans la conjoncture actuelle. « Cette situation appelle une réponse, une réponse réelle », a-t-il martelé.
Là-dessus, le chef du Groupe socialiste-Opposition ittihadie a évoqué une deuxième problématique et non des moindres, à savoir la crédibilité de la représentativité syndicale, fustigeant « le coup dur asséné » à l’approche participative en matière de préparation et de conception du statut en question. Cela, a-t-il développé, porte atteinte à la crédibilité des syndicats, preuve en est d’ailleurs le déclenchement de mouvements de contestation et de protestation immédiatement après l’adoption par le gouvernement du décret portant ledit statut (…)
D’autre part, lors de la même séance plénière à la Chambre des conseillers, le président du groupe d’Opposition ittihadie, a abordé la question du statut des fonctionnaires de l’instance du greffe des tribunaux, saluant, de prime abord, l’approche participative qui a encadré l’ensemble du processus consensuel autour de la préparation dudit avant-projet.
A ce propos, s’adressant au ministre de la Justice, le conseiller parlementaire usfpéiste a déclaré : « En nous penchant sur le projet de loi de Finances 2024, nous espérions que l’on tiendrait compte de la nécessité de l’avènement de ce statut mais malheureusement tous les indicateurs disponibles dans le PLF semblent n’y faire pas d’illusions, voire pire encore, l’effectif des postes budgétaires supposé être réservé au ministère de la Justice -Et vous êtes au fait des insuffisances humaines dans les tribunaux- a été réduit, cette année, ce qui suscite des suspicions quant à une matérialisation de ce statut dans les brefs délais à même de garantir la motivation des concernés … ».
Et de rappeler que la disposition dans le statut du greffe, adoptée en 2011, relative à la création du poste de « délégué », après l’écoulement de 12 années, n’a pas vu le jour, ajoutant que l’instance du greffe a fourni aux tribunaux et aux différentes structures du département de la justice d’importants effectifs de cadres, de responsables centraux et de directeurs (…)
Rachid Meftah