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Agé de 25 ans, le défenseur central de Tottenham n'est pas très connu du grand public dans l'Hexagone. Et pour cause, il a quitté la France il y a très longtemps, pour aller "apprendre" en Angleterre, comme il aime à le souligner.
Pour Laurent Blanc, Younès Kaboul, l’international français d’origine marocaine, fait partie de ceux qui ont "marqué des points" lors de la mini-tournée en Europe de l'Est, en juin dernier. Rappelé cette fois-ci pour disputer un match amical contre le Chili, mercredi, à Montpellier, Younès Kaboul semble comblé.
"J'ai pris beaucoup de plaisir à être dans cette sélection", a expliqué lundi en conférence de presse celui qui s'est payé le luxe d'honorer sa première cape en marquant un but sur corner, contre l'Ukraine (4-1).
Mais immédiatement, le grand gaillard s'est arrêté, comme pour ne pas dire un mot de plus et verser dans l'arrogance, et finalement conclure: "Le chemin est long, il faut continuer comme ça, il faut toujours plus".
Car si Younès Kaboul a fini par s'imposer comme titulaire incontestable dans le onze type de Tottenham, quart de finaliste de la dernière Ligue des champions, c'est bien à force de travail et d'exigence vis-à-vis de lui-même.
"L'équipe de France, c'est le plus haut niveau, on ne peut pas faire mieux. Donc quand on arrive ici, on n'a pas le droit à l'erreur." Lorsqu'on lui demande si la paire Mexès-Rami, la préférée de Laurent Blanc en charnière centrale depuis qu'il est sélectionneur, n'est pas un obstacle à sa progression chez les Bleus, Younès Kaboul répond tout simplement que "chacun aura sa chance et que le meilleur jouera".
Comme pour dire que personne n'est irremplaçable et que si un jour il doit s'imposer, Younès Kaboul le fera à la régulière, sur le terrain.
Et qu'il comptera pour cela sur les conseils avisés de Laurent Blanc, ancien défenseur central lui aussi, à qui il voue un certain respect.
"J'espère grandir avec lui. J'ai pas mal mûri en Angleterre avec mon club et travailler ici, en équipe de France, c'est quelque chose d'important pour moi." Bref, Younès Kaboul n'a que deux obsessions en club comme chez les Bleus: apprendre et progresser.