Voyons voir du côté de ce qu’on a cherché à présenter, à dessein, comme fonds de soutien aux veuves, alors qu’il s’agit plutôt d’un fonds de soutien aux enfants scolarisés se trouvant sous tutelle de veuves démunies. Le raccourci serait pour le moins trop sommaire. La chose relève à ce qu’il paraît de la compétence conjointe de l’ubiquiste ministère de l’Intérieur et de l’autre ministère fantôme dit de Solidarité, de la Famille, de l’Enfance et de …Bassima. L’un et l’autre ministères auraient convenu d’un commun accord, semble-t-il, de mettre hors-circuit toute association, invitant, ou sommant, les veuves concernées par le petit pécule que devrait leur procurer ledit soutien de déposer leur dossier à titre individuel. Connaissant notre administration et ses innombrables failles et tares, il ne serait point difficile de deviner les désagréments auxquels ces pauvres dames auraient à faire face.L’argument avancé par les deux ministères et donc, par ricochet, tout un gouvernement, est tout trouvé. Ce serait, a-t-on osé, pour empêcher les associations d’exploiter la chose dans un but électoraliste. Presque convaincant mais pas du tout irréfutable.
L’idée dudit fonds de soutien, pour rappel, ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi donc avoir attendu la veille des élections pour la mettre en œuvre ? Si ce n’est pas électoraliste… !
La preuve ? Des femmes et des hommes, jeunes ou moins jeunes, mais tous estampillés PJD, n’ont pas perdu de temps pour faire du porte-à-porte, recommandant à des veuves d’aller déposer leur dossier. Il ne faut surtout pas chercher à y déceler quelque mauvaise intention. Surtout pas !